À l'heure où la tarification des services bancaires semble être le sujet de préoccupation central de nombre d'interlocuteurs aussi bien prudentiels que financiers (voir ci-dessus), Groupama Banque présente un sondage sur l'image des banques tant auprès des clients français qu'américains. Bien que la crise ait démarré outre-Atlantique, la clientèle du pays de l'oncle Sam a une meilleure image de sa banque que les Français (74 % contre 49 %). Quand on les interroge sur leur propre établissement bancaire, les critiques des sondés sont beaucoup moins virulentes puisque 89% des Américains se disent satisfaits et 77 % des Français. Avec ce bémol que si 75 % des clients particuliers situés de l'autre côté de l'Atlantique considèrent que leur banque pratique des tarifs avantageux, ils ne sont que 49 % à penser cela dans l'Hexagone. Raison pour laquelle Groupama Banque, par la voix de son directeur général, Bernard Pouy, lance une nouvelle offre centrée sur la baisse des tarifs et la proximité avec le client. Mettre l'accent sur les crédits immobiliers« La crise a laissé des traces dans l'appréciation des clients sur leur banque. Les griefs formulés témoignent de la pertinence des mesures récemment prises pour diminuer les tarifs et protéger nos clients », soutient le patron de Groupama Banque, pour qui les « packages » ne sont vraiment plus en odeur de sainteté. Du coup, la banque filiale du groupe mutualiste s'apprête à développer un tout nouveau concept, le « field banking » qui repose toutefois sur des méthodes qui ont déjà fait leur preuve, à savoir la banque de terrain et de proximité avec l'environnement social et commercial du client. Bernard Pouy nourrit, à ce sujet, d'assez vastes ambitions. Il souhaite déjà faire passer le nombre de clients de 533.000 aujourd'hui (il en a récupéré 35.000 nouveaux l'an passé) à 700.000 d'ici à 2014. Et faire grossir le PNB qui en 2010 s'est établi à 113 millions d'euros. Pour ce faire, il compte parallèlement mettre l'accent sur les crédits immobiliers. Actuellement 8 crédits immobiliers sont signés par jour. Il vise 20 crédits par jour. Pascale Besses-Boumard

latribune.fr

05 Avr 2011, 21:25

Partager :