Quand il crée Lagardèrerave;re Entertainment il y a trois ans, Arnaud Lagardèrerave;re ne cache pas son ambition de faire de son groupe un acteur important dans l'organisation de spectacles. Le groupe n'est pas resté inactif durant ces dernières années puisqu'il est devenu notamment coproducteur d'événements musicaux comme « Mozart, l'Opéra Rock », « Cendrillon » ou encore « Dracula » prochainement en salle. Cependant, le groupe Lagardèrerave;re n'avait jusqu'à présent jamais nommé de dirigeant pour prendre les rênes de cette activité. Aujourd'hui le groupe passe à la vitesse supérieure en créant une filiale dédiée à la production de spectacles, à la représentation d'artistes et la gestion de salle baptisée « Lagardèrerave;re Unlimited Live Entertainment ».« Synergies multiples »Cette nouvelle structure logée au sein de Lagardèrerave;re Unlimited, la branche dédiée au « sport business », est confiée à Jérôme Langlet, directeur du pôle musique du groupe de médias. « Jusqu'à présent les activités spectacle étaient un peu dispersées dans les différentes filiales du groupe », reconnaît Jérôme Langlet qui sera hiérarchiquement rattaché à Arnaud Lagardèrerave;re. « Il s'agit de rassembler au sein d'une même branche les activités sport et spectacle vivant, dont les métiers sont proches et les synergies multiples », explique Arnaud Lagardèrerave;re, cité dans le communiqué.Si aucun objectif chiffré n'est annoncé, Lagardèrerave;re compte prendre sa part de gâteau d'un marché en pleine croissance. « Le marché du spectacle vivant a bondi de 60 % entre 2004 et 2009 pour dépasser le marché de la musique et atteindre 605 millions d'euros », pointe Jérôme Langlet. Outre la production de spectacle, la nouvelle filiale qui emploie une dizaine de personnes se lance dans la représentation d'artistes. « Lagardèrerave;re a acquis un vrai savoir-faire avec les sportifs, dans la gestion de leurs droits marketing, et nous souhaitons faire de même avec les artistes », explique Jérôme Langlet. Il ajoute que le groupe est sur le point de faire entrer dans son écurie plusieurs poulains.Dernière corde à son arc, Lagardèrerave;re se lance dans la gestion de salles et s'offre pour l'occasion une participation « inférieure à 50 % » dans la société d'exploitation du Zénith de Paris. D'autres accords en ce sens pourraient être annoncés prochainement. Sandrine Bajos

latribune.fr

05 Avr 2011, 21:24

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