Les appels à la grève se sont multipliés dans toutes les entreprises

Les organisations syndicales ont eu deux mois pour s'organiser et arriver à mobiliser massivement le 7 septembre pour la défense des retraites. Des préavis de grève allant de quelques heures à 24 heures, partiellement ou totalement unitaires, ont été déposés dans un grand nombre d'entreprises de transports urbains. Ainsi, les réseaux SNCF et RATP seront perturbés toute la journée en raison de la mobilisation demandée par l'ensemble des syndicats des deux entreprises publiques (voir ci-dessous).Dans la fonction publique, les appels à la grève et aux manifestations sont également nombreux. Ce sera le cas dans l'Education nationale, mais également dans la fonction publique hospitalière, où la Coordination nationale prône « des débrayages », rejetant notamment le passage à la catégorie A moyennant le recul de 55 à 60 ans de l'âge de la retraite.A EDF, la CGT dit s'attendre à « d'importantes baisses de charge » par suite d'un préavis d'arrêt de travail de 24 heures le 7 septembre, portant sur la réforme des retraites, mais également sur des revendications spécifiques. Même situation à France Télévisions, où les syndicats CGT, CFTC et FO ont appelé tous les salariés à une grève de 24 heures mardi.L'ampleur du succès dépendra également de la mobilisation des salariés du secteur privé, toujours difficile à évaluer en amont. Pour l'heure, des arrêts de travail sont à prévoir dans le secteur des banques et des assurances. FO-Banques interpelle ses adhérents sur le fait de « travailler jusqu'à 67 ans, alors qu'à partir de 55 ans, les entreprises ne veulent plus de vous ». Dans la région lyonnaise, chez Renault Trucks (groupe Volvo), un appel unitaire à un arrêt de travail de trois heures a été lancé par quatre syndicats (CGT, CFDT, CGC et FO). Dans le Sud-Ouest, parmi les grandes entreprises qui seront affectées par des arrêts de travail figurent Airbus à Toulouse, Saint-Gobain, Terrael, Leroy-Somer, Schneider ou encore DCNS (construction navale) en Charente, selon la CGT.L'impact de la criseA Strasbourg, les deux principaux syndicats de l'usine de boîtes de vitesse General Motors, dont les 1.150 salariés ont accepté cet été des sacrifices afin de tenter d'assurer la pérennité du site, ont appelé à des débrayages d?une durée non précisée. Car au-delà des retraites, les organisations syndicales ont mobilisé sur la crise économique et ses conséquences du l'emploi. Des thèmes qui peuvent fédérer plus largement les mécontentements.
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