Après 80 ans d'absence, Tata fait son retour dans le ciel indien aux cotés d'Air Asia

Bing bang dans le ciel indien. La compagnie aérienne malaisienne Air Asia, la plus grande low cost d\'Asie a obtenu ce mercredi le feu vert des autorités indiennes pour créer une compagnie aérienne indienne en partenariat avec le conglomérat indien Tata. Cette autorisation découle de la décision du gouvernement indien en septembre d\'autoriser les compagnies étrangères à investir dans des compagnies locales à hauteur de 49%, dans le cadre d\'une série de réformes visant à libéraliser des pans entiers de l\'économie pour relancer la croissance en perte de vitesse.Débuts des opérations en mai-juin« Nous avons attentivement évalué les développements en Inde au cours des dernières années et nous pensons fermement que l\'environnement actuel est parfait pour introduire (une politique) de bas coûts », avait déclaré le directeur général d\'Air Asia, Tony Fernandes, lors du dépôt de sa demande le 20 février. Ce nouveau transporteur devrait être baptisé AirAsia India. Air Asia devrait détenir 49% du capital aux côtés de Tata (30%), le solde devant appartenir au groupe Telstra Tradeplace, de l\'entrepreneur indien Arun Bhatia. La nouvelle entreprise doit maintenant obtenir une licence de vol auprès de l\'aviation civile indienne. Selon le quotidien Economic Times l\'objectif de la direction serait de débuter les vols en mai-juin. Un délai extrêmement court.Tata n\'aura pas de rôle opérationnelLa création de cette société commune marque le retour du conglomérat Tata dans le secteur aérien après près de 80 ans d\'absence. L\'ancien président du groupe, J.R.D. Tata, passionné d\'aviation, avait créé Tata Airlines dans les années 1930. La compagnie fut ensuite nationalisée par le gouvernement pour devenir l\'actuelle Air India, seule compagnie publique du pays. Néanmoins, Tata n\'aura pas rôle opérationnel. La compagnie sera gérée par Air Asia.Etihad discute avec Jet Airways Il s\'agit donc du premier investissement étranger dans le transport aérien depuis cette libéralisation. Pour l\'heure les discussions d\'Etihad avec Jet Airways n\'ont pas encore abouti. Les compagnies indiennes ont toutes besoin d\'argent pour financer leur développement et réduire leurs dettes après des années de pertes dues à une concurrence féroce dans le secteur et à une hausse des prix du pétrole. Seule une compagnie sur le six principales que compte le pays, IndiGo, a été bénéficiaire l\'an dernier, grâce à un rigoureux programme financier. 
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