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En ce Labor Day, jour de fête du travail, et non chômé outre-Atlantique, le président Obama a détaillé certaines de ses idées pour doper la croissance, devant un parterre de membres de l'AFL-CIO, la grande centrale syndicale américaine, à Milwaukee, dans le Wisconsin. Pour redonner du travail aux soudeurs, aux électriciens, aux ouvriers de la construction, comme il l'a spécifié, Barack Obama mise sur les infrastructures. En mauvais état, elles méritent d'être renovées. C'est vrai pour les routes, les chemins de fer, les aéroports. Le président a donc l'intention de demander au Congrès de débloquer une enveloppe de 50 milliards de dollars, pour un programme de six ans, dont une partie serait dépensée immédiatement, afin de créer rapidement des emplois. Mais comme il faut - déficit budgétaire oblige - équilibrer les comptes, l'administration réfléchit à éliminer des cadeaux fiscaux consentis aux compagnies pétrolières pour financer ces initiatives. Alors que la campagne pour les législatives du 2 novembre bat son plein et que les Démocrates sont en mauvaise posture, le président égrène ses idées sur un nouveau plan de relance, sans commune mesure avec celui qui a été voté en février 2009 et d'un montant de 747 milliards de dollars. À Cleveland, mercredi, il devrait dévoiler une autre initiative, portant sur des crédits d'impôt pour la recherche, et qui s'élèverait à 100 milliards de dollars. Enfin, il devrait, comme il l'a déjà fait, enjoindre les élus d'étendre une réduction de charges sociales pour les entreprises qui embauchent, d'offrir d'autres avantages aux PME allant dans le même sens, et d'adopter le principe d'un fonds de 30 milliards de dollars pour aider les banques locales à prêter. L.J.B.
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