BPI : Ségolène Royal veut une "banque patiente" mais offensive ...et régle déjà quelques comptes

De l\'audace industrielle de gauche! Voilà ce qu\'aimerait voir davantage Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes et vice-présidente de la Banque Publique d\'Investissement (BPI). Dans une interview accordée à Libération et publiée ce mardi 7 mai, elle livre sa vision sur le rôle que doit jouer la nouvelle BPI. Elle considère l\'organisme comme l\'un des outils qui doit faire que la France devienne \"un pays où il fait bon entreprendre\".L\'ancienne candidate à l\'élection présidentielle la qualifie de nouvel outil économique \"offensif \" et défend les élus locaux qui en font partie. \"On nous a accusé de vouloir en faire une simple \'banque pompier\'. Mais nous, élus locaux, connaissons parfois mieux les PME que les grands financiers qui sortent des entreprises du CAC40... \" lâche-t-elle.Privilégier les PME et les ETIElle va même plus loin et tape du poing sur la table en demandant : \"Pourquoi le comité de rémunération n\'est pas encore en place ? Pourquoi les interventions des ministres Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg lors de la réunion du premier conseil d\'administration ne figuraient pas dans le compte rendu ?...\"  Sur le profil des entreprises que la BPI doit accompagner, Ségolène Royal entend privilégier les \"PME ou les entreprises de taille intermédiaire (ETI) qui pour l\'instant ne gagnant pas d\'argent, mais en gagneront si on les aide à investir et exporter\". Elle met en avant l\'aspect public de cette banque d\'investissement en soulignant que celle-ci est \"patiente\" et n\'attendra pas de retour sur investissement immédiat. 
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