Une « valeur dollar » plébiscitée

Indéniablement, l'issue des discussions entourant le financement de l'A400M a donné des ailes au titre d'EADS en Bourse. En gagnant 3,35 % sur les cinq dernières séances, le géant européen de l'aéronautique et de la défense s'adjuge désormais, avec 12,74 %, la deuxième plus forte hausse du CAC 40 depuis le début de l'année. Le décollage industriel de l'avion de transport va accroître son activité militaire - réduite pour l'heure à la portion congrue - et lisser les cycles de l'aéronautique civile. Mais la performance boursière actuelle tient surtout à un effet devise. « Valeur dollar » par excellence, le groupe profite de la faiblesse de l'euro face au billet vert. Or, et c'est un paradoxe, le phénomène tient au risque souverain qui pèse sur certains pays européens, à commencer par l'Espagne et la Grande-Bretagne, précisément clients de l'A400M. G. V.
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