Après Simyo, KPN France veut élargir son activité d'opérateur virtuel

Un peu plus d'un an après son entrée sur le marché français de la téléphonie mobile, KPN France compte passer à la vitesse supérieure. Avec Simyo, son offre à petit prix basée sur la vente de cartes SIM, la filiale de l'opérateur historique néerlandais, qui est hébergée sur le réseau de Bouygues Telecom, a conquis « plus de 100.000 clients au cours de sa première année », affirme Thierry Gattegno, le directeur général de KPN France, sans préciser davantage. Il assure avoir « deux à trois fois plus de clients que [ses] concurrents directs », les opérateurs virtuels low-cost tels que Sim Plus, Zéro Forfait ou Simplicime, un créneau qui génère « de petites volumétries », selon un opérateur de réseau. Avec un tarif unique de 19 centimes la minute, Simyo vise « 80 % des Français, ceux qui téléphonent moins de 2 heures et demie par mois », indique le patron de KPN France, arrivé aux commandes en octobre. « Nous sommes en ligne pour atteindre notre objectif de 1 million de clients actifs en 2013. En dessous de 1 million, on n'existe pas sur ce march頻, observe-t-il.s'appuyer sur les marquesAussi KPN France s'attache-t-il à élargir son activité d'opérateur virtuel. La société a lancé à l'automne une seconde marque, ethnique, déjà testée par KPN en Belgique et en Allemagne. « Ay Yildiz », destinée à la communauté turcophone, est distribuée chez des grossistes et des magasins de proximité, à la différence de Simyo, vendue en ligne. En outre, « KPN France est en négociation avec quatre marques grand public, de la mode et des médias par exemple, qui envisagent de lancer une offre MVNO. Cela correspond à la stratégie de KPN à l'international : s'appuyer sur ses marques et lancer des offres sous marque blanche », précise le dirigeant. Il observe que « certaines marques, de la distribution notamment, se posent la question d'un lancement ou d'une remise à plat de leur offre avant l'arrivée de Free dans le mobile ».avant l'arrivée de FreeCette arrivée, qui va « rebattre les cartes », ne lui fait pas peur : « Nous avons tout à gagner, Free fera de la pédagogie sur la vente des mobiles au prix juste sans engagement et va dynamiser le march頻. Convaincu que « des regroupements se feront au cours des dix-huit prochains mois », le patron de KPN France va « regarder s'il y a des opportunités de croissance externe sur le marché, si un MVNO à la stratégie proche de la nôtre et à la base de clients loyale veut arrêter, ou si ses actionnaires veulent se désengager. Cela fait partie de ma mission ».
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