L'informatique de Roland- Garros fertilise les entreprises

Notre coeur de métier, c'est de combiner la technologie et ses usages au service de la performance d'un produit, d'un service ou d'un système. Et notre ambition, c'est de contribuer à transformer les entreprises et les États afin de créer de la valeur durable », explique Didier Barbé, vice-président en charge du marketing et de la communication chez IBM France. Derrière ce discours, très marketing comme il se doit, il y a cependant une réalité qui intéresse les entreprises?: « Cette année, l'intégralité des applications informatiques de Roland-Garros va se trouver dans le ?nuage? (Cloud Computing). À peine six serveurs seront suffisants. Il y a encore deux ans, il en fallait une soixantaine?! »Qui plus est, cette infrastructure à la demande est ultra-sécurisée. Pas question, en effet, qu'elle « plante » devant 2,6 milliards de téléspectateurs durant les quinze jours du tournoi. Elle doit être disponible sans interruption de service. À côté de la fiabilité, la dimension de « Green Data Center » (Centre de données vert) se développe également?: « Nous réduisons ainsi l'empreinte au sol de nos serveurs de 54 %. Surtout, la consommation énergétique est réduite de 38 % alors que la puissance des serveurs augmente. Nous y parvenons car, grâce à la virtualisation, le taux d'utilisation des serveurs oscille entre 80 % et 90 % », énumère Didier Barbé.Déjà, ces technologies de consolidation et de virtualisation testées pour Roland-Garros ont été transposées au centre hospitalier d'Avignon. « À force d'éprouver nos infrastructures au travers d'expériences sur les tournois du Grand Chelem, nous arrivons à valoriser des offres commerciales chez nos clients », assure Didier Barbé. Dans cet esprit, Europe Airpost, initialement spécialisée dans le fret aérien, a consolidé pas moins de cinq centres de données en un seul. Mieux, l'entreprise a accru considérablement le volume de ses données à gérer puisqu'elle s'est, en parallèle, ouverte au transport de passagers, évoluant ainsi vers un modèle économique hybride (fret + passagers). visite guidéeDe son côté, sous l'influence des tournois du Grand Chelem, Big Blue a également fait évoluer son modèle économique. « Notre modèle B2B s'oriente de plus en plus vers l'écosystème qui va jusqu'au client de notre client, précise Didier Barbé. Par exemple, avec Roland-Garros, nous touchons la communauté du tennis?: les joueurs, leurs coachs, les fans, les clubs dans la fédération, et les partenaires qui font des affaires avec la FFT. » D'où le développement du site Web et de sa boutique électronique sur smartphone et sur iPhone, c'est-à-dire la possibilité de mettre la FFT dans la poche des fans. « Nous essayons de transposer tout cela pour la ville de Venise, en Italie, en proposant un système pour smartphone, baptisé ?Tag my Lagoon? qui, grâce à un réseau wi-fi, permet aux touristes d'organiser leurs visites en fonction de leurs centres d'intérêt et de l'affluence actuelle sur les sites. » E. H.
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