Excellent troisième trimestre pour Allianz

uranceAllianz retrouve la santé. Hier, le premier assureur européen a présenté des résultats pour le troisième trimestre qui ont positivement surpris les analystes. Avec un résultat opérationnel en hausse de 23 % à 1,93 milliard d'euros, le groupe de Munich peut afficher un résultat net de 1,32 milliard d'euros. On est loin de la perte nette de plus de 2 milliards d'euros enregistrée à la même époque l'an dernier. Il est vrai qu'Allianz s'est, entre-temps, débarrassé de son épine dans le pied : la Dresdner Bank, vendue officiellement depuis à la Commerzbank, et qui continue de peser sur les comptes de cette dernière. L'assureur a donc pleinement profité de l'exceptionnel résultat de sa division d'assurance-vie et maladie qui voit son bénéfice opérationnel être quasiment multiplié par quatre en un an, à 859 millions d'euros, grâce à la hausse des primes de 15 %, mais aussi à un environnement de marché beaucoup plus favorable qui a réduit les dépréciations d'actifs. Les services financiers doublent, quant à eux, leur résultat opérationnel à 332 millions d'euros, là aussi grâce à des marchés plus favorables à la division de gestion. Du coup, le recul de la rentabilité de la principale division d'Allianz, l'assurance dommages, de 18,2 % à 1,03 milliard d'euros, a pu être amorti. Cette division a souffert, selon l'assureur, de la récession : les entrées de primes brutes ont reculé de 2,4 % et l'assurance-crédit a souffert dans les principaux pays européens.pas d'euphorieLa Bourse a montré beaucoup d'enthousiasme, hier, après l'annonce de ces résultats. L'action a bondi de 4,19 % à Francfort. « Le groupe s'est mieux comporté que la concurrence pendant la crise ; son portefeuille d'activité est attractif, sa position sur ses principaux marchés forte et sa situation capitalistique excellente », a ainsi résumé la banque Sal. Oppenheim dans une note. Le directeur financier d'Allianz, Oliver Bäte, a d'ailleurs affirmé n'avoir besoin d'aucune augmentation de capital et n'envisager aucune acquisition. Cerise sur le gâteau, 40 % des bénéfices de l'année seront versés aux actionnaires sous forme de dividendes. Mais l'heure n'est pourtant pas, à Munich, à l'euphorie. Oliver Bäte a refusé de faire des pronostics concernant les résultats annuels. « Nous restons très prudents : la Bourse peut se retourner et les tempêtes hivernales conduire à de nouvelles charges », a-t-il prévenu. n
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