Après l'affaire Snowden, les agents secrets russes prêts à revenir à la machine à écrire

La machine à écrire avait du bon. Le papier aussi. Pas de piratage ni d\'espionnage électronique possibles. C\'est pourquoi le FSO, Service fédéral russe de protection issu de l\'ancien KGB, souhaiterait revenir à la machine à écrire. Le quotidien russe Izvestia rapporte ce matin que le service spécial russe a lancé un appel d\'offre pour l\'achat de 20 machines à écrire. Le FSO n\'a pas souhaité ajouter de commentaires, mais les faits parlent d\'eux-mêmes.Les révélations d\'Edward Snowden les ont incité à la méfiance. L\'affaire WikiLeaks aussi. Et des informations rapportent que le Premier ministre Dmitri Medvedev avait été écouté lors d\'un sommet du G20 à Londres. Ce contexte d\'espionnages électroniques et de fuites explique que le FSO se tourne vers la machine à écrire. Les secrets semblent ainsi mieux protégés, ou leur diffusion devient du moins plus difficile.« Toute sorte de télécommunication électronique est vulnérable »Le progrès informatique, et tous les avantages qu\'il comporte, semble toucher ses limites : Nikolaï Kovalev, député et ex-directeur de l\'ex KGB, déclare que « du point de vue de la sécurité, toute sorte de télécommunication électronique est vulnérable. On peut capter n\'importe quelle information depuis un ordinateur ».Avoir du retard a du bon : il semblerait que le ministère de la Défense russe et certains services spéciaux utilisent toujours des machines à écrire. Protégés des moyens de surveillance électronique, ils pourraient bien remettre le papier à la mode. 
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