Atonie générale sur les marchés européens

Chômage qui explose un peu partout dans les pays du Sud, Grèce au bord de la faillite, l'Europe est désormais considérée par tous les groupes de produits de grande consommation comme une zone de turbulences où il faut accrocher sa ceinture... voire la resserrer. Nivea (Beiersdorf), dont 55 % des ventes viennent du Vieux Continent, y déplore un retrait de 1,3 %. Unilever (plus de 25 % du chiffre d'affaires en Europe) y voit les siennes chuter de 2,2 % au deuxième trimestre malgré une baisse de ses prix de 1,9 %, insuffisante pour rétablir des volumes en repli de 0,3 %. Enfin celles de Danone y baissent de 2,1 % et 1,4 % au premier et au deuxième trimestres, l'Espagne, l'Irlande, le Portugal, l'Italie et la Grèce étant tous dans le rouge pour le groupe. Seul Nestlé s'est félicité de ses 2,2 % de croissance des ventes, estimant qu'il aurait pu faire mieux mais que ce n'était déjà pas si mal dans le contexte actuel.« Les groupes historiquement attachés à l'Europe comme Nestlé, Unilever, Pernod-Ricard ou Danone, y investissent encore, mais certains, notamment les américains Coca-Cola, Procter & Gamble ou Inbev ont abandonn頻, estime Jean-Daniel Picq, du cabinet de conseil OC&C. Or peut-être suffirait-il de s'y intéresser de nouveau. Danone et Nestlé ont prouvé ces derniers mois que leurs eaux minérales Évian, Vittel ou San Pellegrino avaient un avenir à condition d'être soutenues en publicité et innovations telles que la livraison à domicile ou les bouteilles personnalisées. S. L.
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