Le Parlement devra choisir entre raboter ou toiletter les n...

Le Parlement devra choisir entre raboter ou toiletter les niches fiscalesLe coût attendu des niches fiscales en 2010 dépasse les 72 milliards d'euros. Ce montant, mis en relation avec la situation calamiteuse des finances publiques, explique que le débat sur le sort à réserver à ces 468 dispositifs dérogatoires (dont l'aide à domicile par exemple), rebondisse cette année encore. Deux écoles s'opposent : les partisans de ne toiletter que quelques dispositifs, comme les indemnités journalières des accidentés du travail, et les avocats d'un durcissement du plafonnement par contribuable, instauré l'an dernier. Philippe Marini, rapporteur UMP du budget au Sénat, propose ainsi de ramener à 20.000 euros, au lieu de 25.000, la réduction d'impôt maximale accordée à chaque ménage.La révision des valeurs locatives, une vraie réforme des impôts locauxSous l'expression technocratique de « révision des valeurs locatives » se cache une réforme à haut risque, maintes fois ajournée, celle des taxes d'habitation et foncière. Les bases de calcul de ces impôts, établies en 1970, sont, en effet, totalement obsolètes. Ce sont pourtant ces bases, auxquelles s'appliquent des taux d'imposition fixés par les collectives locales, qui déterminent le montant des impôts locaux. Mais les moderniser, pour les faire correspondre à la réalité des logements (taille, confort?), entraînerait des variations d'impôt très fortes. Nicolas Sarkozy a demandé récemment que la réforme soit mise en ?uvre, en l'appliquant aux seuls contribuables qui déménagent. Mais aucune date n'est fixée.
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