Jean-Louis Borloo cherche à rallier les pays africains sur Copenhague

ClimatLe prix Nobel de la paix, attribué en fin de semaine dernière à Barack Obama, va-t-il changer le cours des négociations internationales sur le climat ? Le célèbre jury de Stockholm a justifié son choix par les différents engagements du locataire de la Maison-Blanche ? y compris la lutte contre le réchauffement. Or ces négociations, qui doivent permettre de définir le nouveau dispositif pour sauver le climat, sont « dangereusement proches d'une impasse », a prévenu vendredi le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, lors du Global Editors Forum qui se réunissait à Copenhague, là où va justement se tenir dans moins de soixante jours ce rendez-vous historique sur le climat.Lui aussi inquiet, Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Environnement, plaide pour qu'une initiative internationale soit prise afin d'éviter un échec à Copenhague.« Communauté de vues »Lors d'une courte tournée en Afrique sur la question du réchauffement, il a déclaré, à Addis-Abeba, que l'Afrique était « un partenaire indispensable » pour aboutir à un accord au prochain sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique. À l'issue d'un entretien avec le Premier ministre éthiopien, Meles Zenaw, chef de l'équipe de négociation mise en place pour ce sommet par les 53 États membres de l'Union africaine (UA), Jean-Louis Borloo, qui représente l'Union européenne pour ce dossier, a souligné « la communauté de vues » entre les deux ensembles régionaux.La proposition de Jean-Louis Borloo est d'un texte court, où pourraient figurer les objectifs de réduction des émissions des pays industrialisés qui s'engageront dans le futur traité de Copenhague ; les engagements chiffrés des autres pays industrialisés qui accepteraient d'agir comme les États-Unis ; les objectifs des pays émergents pour déconnecter leur croissance d'une trop forte hausse de leurs émissions ; et, enfin, les financements internationaux à prévoir pour aider les pays les plus pauvres à s'adapter au réchauffement déjà en cours et à diminuer leurs émissions de CO2. Laurent Chemineau
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