« Pas de changement radical pour les fonds français »

STRONG>Pierre de Fouquet, membre du pôle « Affaires publiques » de l'Afic Le texte sur la directive AIFM est-il satisfaisant ?En résumé, on peut dire que le pire a été évité. L'industrie pourra faire face aux mesures proposées dans la version définitive. Avec le vote, nous sortons enfin d'une longue période d'incertitude qui aura duré plus de dix-huit mois. Hélas, la directive n'apporte aucune évolution favorable pour l'industrie du capital-investissement. Le seul point positif est la mise en place d'un cadre stable et harmonisé en Europe. Quel sera l'effet sur la compétitivité de votre industrie ?La directive va entraîner des coûts supplémentaires, tant pour les fonds que pour les sociétés en portefeuille. Le plus gênant réside dans les obligations de communication imposées par la directive. Toutefois, la donne ne changera pas radicalement pour les gestionnaires de fonds français, qui sont déjà soumis à des règles précises, sur la question du dépositaire comme sur celle du minimum de fonds propres à détenir dans la société de gestion. Que pensez- vous du seuil retenu pour l'application du texte ? Le périmètre d'application du texte est une aussi une déception. Une clause permet certes aux fonds gérant moins de 500 millions d'euros d'échapper aux nouvelles règles. Mais, si ces derniers souhaitent exercer leur activité ailleurs en Europe, par exemple pour y lever des fonds, ils devront s'y soumettre, avec tous les coûts induits.Propos recueillis par A. M.
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