La NSA reconnaît espionner... 1,6% du trafic du Web mondial

Le jour de l\'annonce de Barack Obama promettant une réforme du Patriot Act et plus de transparence, la NSA en a profité pour se défendre des accusations qui font suite au scandale du PRISM. C\'est donc dans un document de sept pages, que l\'agence est revenue sur son rôle, ses dernières missions, notamment la lutte contre l\'organisation terroriste Al Qaeda, mais aussi le fonctionnement des partenariats avec les services de renseignements étrangers. On y apprend à la sixième page que la surveillance de l\'organisme gouvernemental ne concerne que 1,6% du trafic Internet.Une pièce de 10 cents sur un terrain de basket\"Dans sa mission de renseignement extérieur, la NSA touche environ 1,6% des informations circulant chaque jour sur Internet. Sur ces 1,6%, seulement 0,025% est en fait réexaminé, soit un sur un million. Autrement dit, si un terrain de basket standard représentait tout le Web, ce que la NSA réexamine ferait la taille d\'une pièce de 10 cents sur ce terrain.\"Dans ce même document,  l\'Agence nationale de sécurité explique mettre un point d\'honneur au respect des libertés civiles qu\'elle ne sacrifiera pas \"par égard à la sécurité nationale\" car \"les deux font partie de ce que nous sommes en tant qu\'Américains\".  En outre, la NSA affirme qu\'elle ne fera pas à l\'étranger, par l\'intermédiaire d\'une autre agence, ce qui lui est interdit sur le sol des États-Unis. L\'occasion de rappeler que l\'agence gouvernementale est en collaboration avec les services de renseignements de plus de 30 pays étrangers.>> Lire aussi : De l\'asile de Snowden à XKeyscore...le lexique express de l\'affaire Prism
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