la question pratique Claude-Olivier Bonnet, directeur commercial du site immobilier Drimki, a répondu hier aux internautes lors d'un tchat organisé sur le site Internet de « La Tribune ». « L'année 2009 a été très instable et reflète les incertitudes des consommateurs. Au premier trimestre, on a connu une baisse de 40 % des transactions. Depuis l'été, la tendance s'est franchement ralentie. Les prix, à Paris notamment, ont plutôt stagné depuis la fin juin », a rappelé Claude-Olivier Bonnet, avant de préciser : « Acheteurs et vendeurs ont du mal à dégager une tendance, chacun campe donc sur ses positions, quitte à bloquer le marché. »principes de basePour évaluer son bien, mieux vaut faire appel à une expertise car chaque bien est différent. Mais le directeur commercial a tout de même rappelé des principes de base : « La situation géographique compte pour plus de 70 % dans une estimation. La surface est bien sûr la seconde clé d'entrée. Sachant que plus elle est élevée, plus le prix au mètre carré est faible. » Plus spécifiquement, pour un appartement situé sur la Côte d'Azur, d'autres éléments doivent être intégrés : « Trois critères changent du tout au tout l'évaluation : la proximité de la mer, la vue et le quartier.?» L'année de construction est également un facteur à prendre en compte : «?Les immeubles des années 1960 engendrent souvent des charges de copropriété importantes selon les prestations délivrées dans l'immeuble.?»Les rez-de-jardin, de leur côté, répondent à une logique un peu différente : «?Être en rez-de-chaussée, s'il comporte un jardin, ne déprécie pas forcément le bien, mais correspond en revanche à une demande plus ciblée. En résumé, il pourra se vendre plus cher qu'un appartement en étage du même immeuble mais trouvera plus difficilement un acheteur. »Propos retranscrits par A. P. la situation géographique compte pour plus de 70 % dans l'estimation d'un logement.Claude-Olivier Bonnetdirecteur commercialde Drimk

latribune.fr

13 Oct 2009, 1:40

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