« Le grand emprunt, c'est le grand impôt »

Invité dimanche soir de « La Tribune »-BFM-Dailymotion, François Hollande a reconnu que Martine Aubry « s'installe dans sa responsabilit頻 à la tête du Parti socialiste et s'est félicité de l'appel lancé samedi à Tours par la première secrétaire en faveur de la « mobilisation » de « tous les talents » du parti pour la campagne des régionales.« C'est la moindre des choses dans une campagne qui s'ouvre d'être tous rassemblés », a souligné le député PS de Corrèze, qui souhaite voir le PS arriver en tête de l'opposition au premier tour, le 14 mars, dans les 22 régions métropolitaines. « C'est au premier tour que se joue toute élection, il faut que la liste arrivée en tête soit suffisamment en tête pour opérer les rassemblements nécessaires », a-t-il dit.L'ancien premier secrétaire du PS a apporté une « nuance » au discours de Martine Aubry, qui a voulu relever le défi de « nationalisation » du scrutin lancé par Nicolas Sarkozy. « Il ne s'agit pas de battre Nicolas Sarkozy, ça, c'est l'enjeu de 2012, là, il faut que les citoyens aient des régions qui leur assurent une protection dans la crise, leur donnent des moyens supplémentaires, des services de qualité. C'est un enjeu régional », a dit François Hollande, avant d'ajouter : « Il se trouve que l'élection se trouve à mi-mandat. Nicolas Sarkozy a voulu la nationaliser, ce qui fait qu'au soir des régionales, nous pourrons dire qui a perdu et qui a gagné au niveau national. »la crise peut revenirFrançois Hollande a par ailleurs souligné que, malgré une reprise qu'il espère plus forte que prévu en 2010, la crise pouvait « revenir par le biais de l'endettement public ». Pour le député de Corrèze, le grand emprunt décidé par Nicolas Sarkozy, « c'est tout sauf la bonne décision ». « L'État va alourdir sa dette, le grand emprunt, c'est le grand impôt », a-t-il lancé, avant d'évoquer le « bric-à-brac administratif incompréhensible » pour le suivi de ces investissements d'avenir.Candidat probable aux primaires du PS, François Hollande a réaffirmé sa volonté de mener une réforme globale de la fiscalité en cas de victoire de la gauche à la présidentielle de 2012. « Ce que je veux signifier par le débat fiscal, c'est que c'est un choix de sociét頻, a-t-il souligné.Hélène Fontanaud
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