tratégieRexroth, la filiale du groupe Bosch leader mondial sur le marché des entraînements et des commandes électriques industrielles, a entièrement confié à DHL Supply Chain la gestion de sa logistique depuis 2007. Un partenariat dont le périmètre a progressivement évolué afin de s'adapter aux besoins du client industriel, tout en développant un ensemble de services allant bien au-delà du simple périmètre classique de la logistique. La collaboration entre Rexroth et DHL Supply Chain a débuté en 2003 ; l'entreprise souhaitait trouver un partenaire à qui confier sa logistique aval et assurer la distribution de ses produits et composants auprès de ses clients. En 2007, DHL Supply Chain prend aussi en charge la logistique de production de Rexroth et couvre donc désormais l'ensemble de ses opérations logistiques gérées sur un site de 7.000 m2 à Satolas, près de Lyon, de la réception à la livraison, en passant par le stockage, la préparation des commandes et l'expédition. C'est à partir de cette période que DHL commence à intégrer des services complémentaires, en prenant par exemple en charge des opérations d'assemblage de composants ou encore de contrôle qualité pour Rexroth.Ce type de partenariat est-il pour autant la solution idéale pour toutes les entreprises ? « L'externalisation est intéressante à partir du moment où les entreprises sont à la recherche d'expertise pour pouvoir se concentrer sur leur c?ur de métier, précise Jean-Marc Lami, vice-président France de DHL Supply Chain. Tout dépend du poids de la logistique dans le rapport prix-produit de l'entreprise. Mais l'externalisation peut être un levier d'amélioration rapide. » Ce que confirme Michel Seddas, directeur logistique chez Rexroth : « En allant bien au-delà du rôle classique de prestataire pour l'externalisation de notre logistique, DHL nous a permis de nous libérer en toute confiance de certaines opérations stratégiques pour nous concentrer sur notre c?ur de métier. »engagement sur la duréeReste que ce type de partenariat impose de s'engager sur la durée. « On demande en général un engagement moyen sur trois ans, ce qui permet de mettre en ?uvre le dossier, de l'optimiser sur la durée et de lisser les charges fixes telles que le coût de la prise à bail de l'entrepôt ou du développement informatique pour le compte du client », explique Jean-Marc Lami. De plus, la décision d'externaliser sa logistique ne doit pas être prise pour se « débarrasser » d'une activité qu'on ne sait pas gérer. « Pour piloter les activités logistiques, il faut bien les maîtriser et les comprendre, insiste Jean-Marc Lami. L'externalisation doit être avant tout une recherche d'expertise, tout en sachant qu'on peut discuter techniquement avec le prestataire. »Béatrice Delamotte

latribune.fr

14 Déc 2009, 1:44

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