L'émergence de bonnes pratiquesLa transmission des connaissances par les seniors aux juniors figure le plus fréquemment dans les premiers accords « seniors » négociés dans les entreprises avant l'échéance du 1er janvier 2010. Celles-ci doivent en effet proposer dans leurs plans seniors trois actions parmi les six citées par le décret du 20 mai 2009 ? dont la transmission des savoirs. Certaines ont déjà mis en place des réalisations ambitieuses. DCNS a ainsi créé, en novembre 2009, un institut dédié à Lorient. À compter du début de l'année 2010, tous les nouveaux arrivants embauchés en CDI en bénéficieront.À une échelle un peu plus modeste, les employeurs respectent certaines bonnes pratiques pour que la transmission des savoirs s'effectue harmonieusement. « La direction de l'entreprise impulse le mouvement. Le principe du volontariat est essentiel. Ensuite, le temps nécessaire aux activités de transmission doit être évalué précisément. Il faut enfin identifier les compétences à transmettre et définir les objectifs et les critères de réussite », note l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact), dans un document recensant les premières réalisations. L'Anact souligne l'attention qui doit être portée aux seniors : « Le tuteur doit être préparé à sa mission. Elle doit lui permettre d'évoluer vers un autre emploi et de se former au contact des juniors. » Comme l'indique le cabinet BFD, spécialiste depuis 1988 de la transmission des savoirs, « la réussite de ces actions multiples, planifiées et mises en ?uvre, aboutira à une entreprise transformée ». P. J.

latribune.fr

14 Déc 2009, 1:43

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