Banque Palatine prépare une année 2010 record

C'est ce qu'on appelle revenir du diable Vauvert. Au plus mal en 2008, la filiale de BPCE confirme le redressement vigoureux amorcé en 2009. La « banque des entreprises et du patrimoine », comme elle se présente, a annoncé jeudi des résultats semestriels qui annoncent un exercice 2010 record. « Nous récoltons les fruits de notre restructuration et du recentrage de notre modèle, et tous nos moteurs tournent à plein régime », se félicite le président du directoire, Daniel Karyotis. Urbania, le point noirLe produit net bancaire bondit de 9 % sur un an, grâce notamment à la conquête de 250 sociétés clientes de plus de 15 millions de revenus annuels en rythme annuel, et à une croissance rapide en crédit documentaire, avec des charges réduites de 6,5 %. L'effet de ciseaux est spectaculaire sur le résultat brut d'exploitation, en hausse de 61 %, à 66 millions d'euros. « Nous espérons dépasser 100 millions sur l'année, soit trois fois plus qu'en 2008 », dévoile Daniel Karyotis. Seul point noir, le coût du risque grimpe de 52 % à cause d'une provision de 15 millions sur le dossier Urbania.À l'arrivée, Banque Palatine affiche un coefficient d'exploitation inférieur à 55 %, contre 65,6 % en 2009, et qui devrait avoisiner 63 % sur l'année, pour un résultat net semestriel proche de 26 millions, contre 7,4 millions un an plus tôt. « Nous avons bon espoir d'atteindre notre objectif, établi à 40 millions sur l'année, et ce malgré Urbania, désormais provisionné à 100 % », annonce Daniel Karyotis. La banque apparaît plus que jamais bien partie pour atteindre les objectifs de son plan stratégique, qui vise un résultat net de 100 millions et un coefficient d'exploitation ramené à 61 %. B. J.
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