hôtellerieLa grogne du président de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) n'y change rien, au contraire. Le projet de scission du groupe Accor en deux entités distinctes (hôtellerie et titres services) pourrait être validé plus vite que ce qui était prévu en août dernier, lorsque ce scénario avait été annoncé. À l'issue d'un conseil d'administration qui s'est tenu hier, la direction d'Accor a annoncé que la décision serait prise « avant la fin de l'année ». Initialement, elle avait donné rendez-vous à la fin février, pour la présentation des comptes annuels.Tout porte à croire que la séparation des métiers d'Accor se fera. La Bourse valide ce scénario puisque, en l'espace de deux séances, son action a gagné 5,5 % et terminé hier à 36,09 euros. Ce projet est impulsé par les principaux actionnaires d'Accor, Colony et Eurazeo, qui détiennent conjointement 30 % du capital. Les deux investisseurs espèrent doper le cours, pénalisé selon eux par une image confuse auprès de la communauté financière. De son côté, la Caisse des dépôts redoute, avec cette scission, la disparition d'une major internationale. Le président de la CDC avait déclaré vendredi qu'il proposerait des solutions alternatives, mais sa société ne peut pas imposer sa solution. La CDC a perdu ses droits de votes doubles lors du transfert de sa participation au Fonds stratégique d'investissement (FSI) et elle ne pèse plus dans les votes qu'à hauteur de 7,4 % du capital. Elle dispose d'un siège sur douze au conseil d'administration, quand Eurazeo et Colony en cumulent quatre.Héléna DupuyLa bourse valide ce scénario. l'action a gagné 5,5 % en deux séances.

latribune.fr

17 Nov 2009, 1:46

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