ServicesLe directeur général de l'enseigne La Poste entend bien profiter de l'augmentation de capital qui suivra la transformation du groupe en société anonyme, début 2010. « J'ai besoin d'un apport de capital », a indiqué hier Jacques Rapoport, à l'issue de la présentation d'un bureau de poste fraîchement toiletté dans le nord de Paris. L'ancien directeur général de la RATP a engagé une profonde modernisation de son réseau de 17.000 points de contact. Dans les bureaux dont la présence est qualifiée d'« intangible » par Jacques Rapoport, notamment ceux de zone urbaine, il s'agit avant tout « de la mise en place d'une nouvelle organisation du service aux clients ». Objectif : diminuer très sensiblement le temps d'attente, véritable talon d'Achille de La Poste, et proposer aux clients de nouveaux services, permettant, in fine, d'améliorer la productivité. Quelque 110 millions d'euros sont investis annuellement. En 2015, tous les bureaux auront été rénovés. Sans apport de capital, La Poste ne pourrait plus financer ces investissements au vu de ses 6 milliards de dettes pour 3 milliards de fonds propres.Mutation ruraleLe réseau situé en zone rurale est, pour sa part, soumis à une forte mutation. Pour baisser ses coûts sans pour autant réduire sa présence, La Poste signe quelque 500 à 600 contrats par an pour transformer ses bureaux, qui en Relais Poste chez les commerçants, qui en agence postale communale dans les mairies. À ce jour, 5.500 des 10.000 bureaux situés en zone rurale ont déjà été transformés. S'il est clair que La Poste gardera des bureaux, elle ne sait pas encore combien. I. S.

latribune.fr

17 Nov 2009, 1:46

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