Comment financer l'Internet du futur ?

De la fibre optique pour pouvoir regarder de la vidéo en haute définition sur plusieurs écrans du foyer, des réseaux mobiles ultra-rapides pour surfer sur son smartphone sans se plaindre du temps de téléchargement : les opérateurs télécoms se préparent à des investissements importants dans les réseaux de nouvelle génération pour accompagner les usages de l'Internet du futur. Mais ils aimeraient ne pas supporter seuls ces dépenses d'infrastructures dont bénéficient d'autres acteurs, du Web notamment, comme Google et sa filiale Youtube, ou comme les plate-formes de e-commerce. Un an après le lancement du débat sur la neutralité du Web en France par le régulateur (Arcep), la question des modèles économiques de l'Internet du futur est posée. D'autant plus que face à la croissance du trafic, certains agitent le spectre d'un effondrement de l'Internet. Prévenir tout filtrageFaut-il réinventer la chaîne de valeur de la Toile ? Faut-il par ailleurs une loi pour garantir un Internet ouvert, comme le réclament certains parlementaires, afin de prévenir tout filtrage généralisé de la part des opérateurs et toute discrimination commerciale à l'égard de services qui seraient trop gourmands en bande passante ? Quel peut-être le rôle de nouveaux acteurs spécialisés comme les « content delivery networks » qui aident à soulager le trafic ? Ces questions seront au coeur des débats mercredi et jeudi du DigiWorld Summit 2010, la conférence internationale organisée par l'Idate à Montpellier sur le monde du numérique, dont « La Tribune » est partenaire. Éric Besson, tout juste nommé ministre de l'Industrie, de l'Energie et de l'Économie numérique, devrait y faire jeudi sa première intervention sur ses priorités pour le numérique. D.C. et J.-B.J.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.