La Banque verte rompt son pacte d'actionnaires sur Intesa

Retour à la case départ pour le Crédit Agricolegricole. La Banque verte a annoncé mercredi, au cours d'une soirée agitée par la nomination d'un nouveau directeur général délégué, avoir mis fin au pacte d'actionnaires la liant à l'assureur italien Generali dans le capital d'Intesa Sanpaolo. La Banque verte reste actionnaire de 5,8 % d'Intesa à côté de Generali qui en détient 5,07 %. La rupture de cet accord prendra effet le 19 mars prochain, un mois après la décision attendue, d'ici le 19 février, de l'antitrust italien concernant Intesa. En effet, celui-ci menace la banque italienne d'une amende pouvant aller de 500 millions à 5 milliards d'euros, à cause de l'existence de ce pacte. La banque italienne s'était engagée sur le retrait progressif de Crédit Agricolegricole de son capital et l'absence de représentant à son conseil d'administration.Or, devant la baisse du cours d'Intesa depuis le début de la crise, Crédit Agricolegricole ne peut se permettre de vendre car cela la contraindrait à enregistrer une moins-value. Et sans pacte d'actionnaire, qui lui permet de justifier d'une influence au sein de la banque, CA SA se trouve dans l'obligation de passer une dépréciation de près de 1 milliard d'euros. échange d'actifsDepuis des semaines, la Banque verte discute donc avec Intesa d'une solution qui permettrait à chacune des deux parties de ne pas être perdante. L'hypothèse d'une représentation au sein du conseil d'Intesa par un administrateur indépendant, en attendant que le cours remonte suffisamment pour que la Banque verte cède ses titres, revient régulièrement. Un pas en arrière qu'elle ne devrait accepter qu'en échange de beaux actifs italiens. G. L. S
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