Une fois encore, le marché parisien a fait preuve d'une certaine prudence à l'occasion de la dernière séance hebdomadaire. Au final, le CAC 40 a conclu sur une hausse de 0,10 % à 3.974,48 points. Mais, malgré cette ultime hausse, le bilan hebdomadaire est plus que mitigé puisque l'indice vedette de la place parisienne décroche de 2,8 % sur la semaine. Une fois encore, les craintes relatives aux tensions inflationnistes ont entretenu l'hésitation. Le thème a été au coeur de l'actualité vendredi avec la publication des chiffres de l'inflation en Europe et aux États-Unis. Le sujet reste bel et bien le thème du moment pour les investisseurs qui craignent que le phénomène n'impacte à un moment donné la consommation des ménages et par conséquent la croissance économique mondiale. Surtout alors que les prix à la consommation ont enregistré en mars leur plus forte hausse depuis 32 mois en Chine. Ces craintes s'ajoutent à celles entourant une éventuelle restructuration de la dette grecque.Le sujet a d'ailleurs pesé sur le compartiment bancaire à l'image de Crédit Agricolegricole (-1,87 %) et de Natixis (-1,66 %). Carrefour a cédé 1,40 %, souffrant d'une dégradation de la part de Jefferies. L'intermédiaire est passé d'acheter à « conserver » sur la valeur après la publication du chiffre d'affaires trimestriel. BNP Paribas a reculé pour sa part de 1,03 % et Société Généralecute; Générale de 0,90 %. Enfin, la plus forte baisse est revenue à Renault (-2,44 %) dont l'actualité a été particulièrement agitée cette semaine avec la démission de Patrick Pelata de ses fonctions de numéro deux du groupe, suite à la vraie fausse affaire d'espionnage. Sur la semaine, le titre a chuté de 6,63 %. À l'inverse, c'est finalement L'Oréalcute;al qui a enregistré la plus forte hausse du CAC 40 avec un gain de 1,97 %. Danone (+ 1,76 %) a profité du bon chiffre d'affaires trimestriel publié par Nestlé. G. V.

latribune.fr

17 Avr 2011, 21:23

Partager :