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Devant l'absence d'avancées dans la construction de nouvelles centrales nucléaires en Grande-Bretagne, le gouvernement britannique a tenté lundi de remotiver les électriciens qui s'étaient déclarés intéressés. Parmi eux, EDF qui, après avoir racheté British Energy, se retrouve le seul exploitant nucléaire outre-Manche. Londres a retenu hier huit nouveaux sites de centrales nucléaires sur onze envisagés, dans le cadre de son programme énergétique. Les centrales, qui seront construites, seront financées par le secteur privé sans injection de fonds publics, a rappelé à cette occasion le ministre de l'Énergie Chris Hunes. Il a aussi confirmé que Londres allait maintenir une limite à la responsabilité financière maximale endossée par les exploitants nucléaires, mais une « limite à un niveau appropriée ». « Le marché a besoin de certitude pour faire les investissements », a souligné le ministre en indiquant en avoir « ras-le-bol du face-à-face entre les avocats des énergies renouvelables et du nucléaire », avec pour conséquence de n'avoir « ni l'un ni l'autre ». « Nous avons d'urgence besoin d'investissements dans des sources d'énergie nouvelles et diversifiées », a-t-il souligné. Le ministre de l'Énergie a donné lundi un agrément préliminaire aux deux projets de Westinghouse (AP 1000) et d'Areva (EPR) dans le cadre d'un processus réglementaire qui doit aboutir en juin 2011.En vertu du programme énergétique, la moitié des nouvelles capacités construites d'ici à 2025 doivent provenir de sources renouvelables. Mais le gouvernement a écarté un très gros projet de barrage dans l'estuaire de la Severn, arguant de son coût trop élevé (30 milliards de livres). M.-C. L.
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