La situation économique de CMA CGM s'améliore

transport maritimeCMA CGM montre qu'il est sur la bonne voie. Frappé de plein fouet par la crise, le numéro trois mondial du transport maritime de conteneurs enregistre une reprise de son activité, notamment sur sa ligne principale entre l'Asie et l'Europe (30 % à 40 % de son activité). Contraint de réorganiser son réseau face aux baisses drastiques de volumes au premier semestre (? 20 % au premier trimestre, puis ? 21 % au deuxième sur ses marchés Asie-Europe), le groupe français enregistre un rebond de 2 % au troisième trimestre et table sur une hausse de 13 % pour la fin de l'année. « En 2009, nous afficherons tout de même une baisse de 7 % de nos volumes. Mais nous prévoyons une progression de 7,5 % en 2010 », note Nicolas Sartini, directeur central des lignes Asie-Europe. Côté résultat, la situation s'améliore, alors que les taux de fret ont commencé à augmenter (autour de 1.000 dollars par conteneur aujourd'hui) après avoir touché le fond en juin, à 416 dollars. « Après neuf mois de pertes, nous sommes positifs en octobre, et devrions être dans le vert au quatrième trimestre », assure Nicolas Sartini. Au niveau du groupe, l'équilibre ne sera approché que sur le mois de décembre, en raison des difficultés persistantes sur la ligne Asie-États-Unis. « L'activité du groupe n'est plus un problème », souligne un bon connaisseur de CMA CGM. Reste à boucler l'épineux dossier financier. Endetté à hauteur de 5,6 milliards de dollars, le groupe, qui a enregistré des pertes de 515 millions de dollars au premier semestre, a jusqu'au 15 décembre pour renégocier sa dette avec ses 70 banques. « Les choses avancent dans le bon sens, de nombreux investisseurs ont aussi montré des marques d'intérêt », assure un proche du dossier. Louis Dreyfus Armateurs a été cité, et des fonds d'investissement se penchent sur le dossier. Il semble en revanche exclu que Bolloréeacute; reprenne une partie du groupe. L'armateur doit aussi trouver une solution pour ses 49 navires en commande et livrables d'ici à 2012. Les voyages se succèdent pour convaincre les chantiers asiatiques de repousser les livraisons.Ingrid Seithume
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