Renault conclut son dernier round de négociations sociales et attend le bon vouloir des syndicats

trong>Renault et les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CGT, et FO ont tenu ce mardi 19 février leur 11ème et dernière réunion de négociation sur le fameux plan de compétitivité du groupe dans l\'Hexagone. Sur cette base, les syndicats doivent donc désormais se prononcer. Si l\'accord est signé, il permettra à Renault d\'avoir un \"socle solide et durable pour ses activités industrielles, d\'ingénierie et tertiaires en France. Nous connaîtrons dans quelques jours la décision des organisations syndicales, que je souhaite positive\", a commenté ce mardi en fin d\'après-midi Gérard Leclercq, de la direction des opérations en France. Pour être validé, l\'accord doit être signé par au moins deux syndicats représentant 30% des salariés. La CFE-CGC dispose de 29,7% des voix des salariés, devant la CGT (25,2%), la CFDT (19,1%) et FO (15,6%). Afin de peser sur ces négociations cruciales, qui n\'ont pu être conclues la semaine dernière comme prévu, le PDG de Renault, Carlos Ghosn, avait proposé de différer à fin 2016 le paiement de 30% de la part variable de sa rémunération de l\'an passé, en cas d\'accord et du respect par l\'ex-Régie de ses engagements.710.000 véhicules à produireLa direction s\'était engagée, en cas d\'accord, à assurer un niveau de production minimum de 630.000 véhicules par an à l\'horizon 2016, en France, dont 110.000 à l\'usine de Flins, qui bénéficierait de la localisation de versions de Clio IV à forte valeur ajoutée. S\'y ajouteraient 80.000 unités provenant de véhicules assemblés pour le compte des partenaires de Renault. La négociation portait notamment sur la décision de la direction de supprimer 8.260 emplois en France d\'ici à 2016, soit plus de 15% des effectifs, a priori sans fermeture de site ni licenciements. Mais, en contrepartie, la direction demandait le gel des salaires en 2013, un allongement du temps de travail et une plus grande mobilité. \"Si nous arrivons à un accord, la mise en oeuvre des mesures proposées nous fera gagner environ 300 euros par voiture produite en France\", déclarait la semaine dernière Gérard Leclercq, lors de la publication des résultats financiers du groupe au titre de 2012.Gros écart de coûtsSelon le directeur général délégué de Renault, Carlos Tavares, il y a une différence de 1.300 euros aujourd\'hui entre une Clio IV produite en Turquie et son homologue assemblée à Flins! Même si certains experts jugent ce chiffre un peu exagéré, l\'écart n\'en existe pas moins. La production automobile en France de Renault et PSA pris ensemble a globalement été divisée par deux... par rapport à 2005!  Les volumes de fabrication dans l\'Hexagone de Renault ont dégringolé, (sur les neuf premiers mois de 2012) de 18,2%.
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