Le plan de sauvetage ne pèsera pas sur le déficit

Les 111 milliards d'euros de garantie accordés par la France dans le cadre du fonds de secours de la zone euro n'auront aucun impact sur les comptes de l'État, a souligné ce mercredi François Baroin, le ministre du Budget. « Sur le plan budgétaire, ça n'a pas de conséquence et ça n'a pas d'impact, ni sur les dépenses ni sur les recettes de l'État », a-t-il assuré peu avant d'aller présenter en Conseil des ministres avec la ministre de l'Économie, Christine Lagarde, le projet de loi de finances rectificative, qui inscrit cette garantie ainsi que le renforcement des ressources du FMI dans le budget 2010. « Ce système de garantie est assez classique », a ajouté François Baroin en référence aux garanties apportées fin 2008 aux banques françaises, qui n'ont finalement rien coûté à l'État.Revenant sur les détails du plan européen annoncé le dimanche 9 mai, Christine Lagarde a, de son côté, rappelé que les 440 milliards d'euros de garantie apportés par les États de la zone euro pour des prêts aux pays en difficulté avaient été ventilés selon « la même clé de répartition que pour l'aide grecque ». Soit, dans le cas de la France, sa quote-part de 20,97 % au capital de la BCE. Afin de suppléer un État qui ne « se porterait pas bien » au moment d'un éventuel déclenchement des prêts, dont les conditionnalités seront négociées par la Commission européenne, une majoration de 20 % a en outre été prévue. J. B.
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