Pourquoi l'extrême gauche se veut-elle en première ligne ?

Certes, Olivier Besancenot est postier. Mais la défense du service public postal est un enjeu bien plus large pour l'extrême gauche française. Le Nouveau Parti anticapitaliste, qui a subi un échec relatif aux européennes de juin, en refusant toute alliance avec le Parti communiste et le Parti de gauche, n'entend pas se laisser déposséder de l'avant-garde des luttes sociales. Le parti d'Olivier Besancenot est ainsi partie prenante dans l'organisation d'une « votation citoyenne contre la privatisation de La Poste », le 3 octobre dans toute la France. Le NPA s'est allié au syndicat SUD, très bien implanté à La Poste. « Une privatisation, c'est une privatisation ! Avec des exemples comme France Télécome;lécom et EDF-GDF, les bobards du gouvernement sur le devenir de La Poste et de son personnel ne peuvent plus abuser personne », a souligné hier SUD PTT. Olivier Besancenot a estimé de son côté que l'on pouvait « stopper » le processus de privatisation. Il a évoqué la mobilisation anti-CPE de 2006 pour appeler à un « bras de fer » avec le gouvernement.La gauche « traditionnelle » est elle aussi engagée dans la bataille. Martine Aubry, qui entame aujourd'hui un tour de France du projet pour 2012, manifeste ce matin à Angoulême et le PS demande à ses élus d'aider à l'organisation du référendum du 3 octobre dans les mairies. H. F.
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