Spartoo.com continue de tisser sa toile et se diversifie

Spartoo.com, le numéro un en Europe de la vente de chaussures sur Internet, vient d'entrer dans le top 10 des sites e-commerce français à plus forte visibilité. C'est désormais le site mode le plus couru devant vente-privee.com, selon Médiamétrie. Fondée en 2006, la PME emploie aujourd'hui 130 salariés et est présente dans plus de 20 pays d'Europe. Dans le top 10 des sociétés européennes à plus forte croissance, elle s'est, par ailleurs, vu récemment remettre le prix Schroders Innovation Award de la start-up la plus innovante en Europe. 15.000 modèles« Nous allons faire plus de 60 millions d'euros de chiffre d'affaires cette année, soit une progression de 110 % », se réjouit Boris Saragaglia, fondateur et PDG de Spartoo, qui vise les 90 millions d'euros l'année prochaine. Celui-ci ne cache, d'ailleurs, pas son ambition : « Mon objectif est de faire de Spartoo une référence européenne incontournable dans le monde de la chaussure, ce qui implique de toucher de nouvelles cibles à travers plusieurs enseignes. » Pour compléter son site, qui offre déjà le plus grand choix de chaussures en Europe avec plus de 400 marques et 15.000 modèles, le groupe a ainsi lancé en début d'année Le-Temple.com, boutique en ligne consacrée à l'univers du luxe. Il a également racheté, en juin, Shoes.fr, acteur le plus ancien de la vente de chaussures en ligne spécialiste des Sneakers, baskets citadines ciblant les 18-25 ans.Afin d'élargir son éventail de produits, Spartoo a, par ailleurs, acquis en avril dernier Sacby.com, premier site dédié aux sacs de grandes marques, puis a poursuivi en octobre en lançant « Too » , magazine trimestriel s'adressant principalement aux femmes citadines actives. Vendu en kiosque au prix de 1 euro, celui-ci couvre des thématiques mode, sociales, diététique, déco et design... « Ce magazine vient en complément du site qui a une très bonne notoriété sur le Web, avec plus 12 millions de visiteurs uniques par mois en Europe », explique Boris Saragaglia.Pari sur la presse féminine« Pour moi, il était très important d'avoir une vraie posture sur le off line et de conquérir de nouveaux terrains. Or je pense qu'il y a de la place pour de nouveaux magazines de mode pour femmes », estime le PDG, qui entend financer « Too » à la fois par les ventes en kiosque et par les revenus publicitaires, avec la présence de marques comme Doc Martens, Pataugas, Kickers ou Reebok. « Les premiers retours des buralistes sont bons », se félicite l'entrepreneur. Le pari semble donc en passe d'être gagné.
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