Stéphane Courbit : de Loft Story à l'hôtellerie de luxe

Les affaires roulent pour Stéphane Courbit. Sa société de production audiovisuelle, Banijay, pourrait entrer en bourse à l\'horizon 2015. Parallèlement à ça, on a également appris que ce propriétaire de deux établissements de luxe à Courchevel et Saint-Tropez comptait créer un réseau hôtelier européen de 15 à 20 établissements, selon les Echos. Un agenda surchargé donc pour ce businessman de 48 ans donc l\'horizon n\'est cependant pas totalement dégagé, notamment en raison de l\'affaire Bettencourt.Le carton de Loft StoryNé le 28 avril 1965 dans la Drôme, ce père de trois enfants sait soigner son réseau mais a également du nez. Proche de l\'ancien président Nicolas Sarkozy, Alain Minc ou encore Vincent Bolloré, c\'est lui qui fait entrer de plain-pied la téléréalité dans le champ de l\'audiovisuel français en lançant Loft Story au début des années 2000, via sa société Endemol France.C\'est un carton plein et celle-ci devient la référence en la matière dans l\'Hexagone. Cinq ans plus tard, Stéphane Courbit vend sa participation pour 450 millions d\'euros. Fin 2007, il fait ses bagages et quitte Endemol pour lancer son propre holding : Lov Group. En 2010, celui-ci était valorisé à 650 millions d\'euros.Figure de proue de Lov Group : la production audiovisuelle et numériqueLov Group est présent et se développe dans plusieurs secteurs : les jeux en ligne (avec notamment Bet Clic, site de poker et de paris en ligne), l\'énergie puisqu\'il détient des parts dans Direct Energie, (un fournisseur alternatif d\'électricité), et également dans le financement participatif puisque sa société possède 50% de MyMajorCompany (qui a notamment lancé la carrière du chanteur Grégoire).Mais la figure de proue du conglomérat demeure encore et toujours la production audiovisuelle et numérique, via sa société Banijay Entertainment. Cette dernière a les reins solides : un chiffre d\'affaires annuel de 400 millions d\'euros pour un bénéfice net estimé entre 40 et 45 millions d\'euros.Si Stéphane Courbit n\'a pas la main sur le capital - qui est également détenu par la famille Agnelli, Beranrd Arnault - c\'est bien lui qui est aux manettes. Et si Banijay est encore loin de rivaliser avec Endemol et Freemantle, elle détient tout de même les sociétés de productions de Nagui (\"Taratata\") ou encore de Cyril Hanouna (\"Touche pas à mon poste\").>> Stéphane Courbit rachète la société de Cyril Hanouna et boucle le rachat d\'Everest pokerL\'ombre de l\'affaire Bettencourt plane au-dessus de luiSeul ombre au tableau de ce parcours entrepreneuriale modèle : l\'affaire Bettencourt qu\'il traine comme un (gros) caillou dans ses chaussures à cause d\'une participation de l\'actionnaire majoritaire de l\'Oréal dans Lov Group. Il affirme lui avoir fait plusieurs propositions pour la racheter qui \"sont hélas restées lettre mortes\", d\'après les Echos.>> Stéphane Courbit n\'a toujours pas rompu avec les BettencourtEt comme les ennuis volent généralement en escadrille : en février 2012, son yatch de 60 mètres a fait naufrage dans la mer Egée.Une fortune estimée à 450 millions d\'eurosMais pas de quoi ralentir la frénésie et le rythme en affaires de celui qui atteint la 113e place du classement des personnalités les plus riches de France de Challenges.fr, avec une fortune estimée à 450 millions d\'euros. Stéphane Courbit a un conglomérat à gérer, de nombreux projets sur le grill et des objectifs à atteindre dans les mois à venir. Parmi eux : se positionner sur le secteur de l\'hôtellerie de luxe et faire de Banijay le troisième producteur de contenus audiovisuels à l\'échelle mondiale.
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