Ang Lee s'installe à l'Hôtel Woodstock

cinémaCannes, mai 2009. Entre « Un prophète » de Jacques Audiard et « le Ruban blanc » de Michael Haneke, ça ne rigole pas beaucoup. Jusqu'à ce qu'un vent d'humour juif new-yorkais se mette à souffler sur la Croisette. Woody Allen ? Non, le Taiwanais Ang Lee venu soumettre son « Hôtel Woodstock » aux festivaliers, transportés par la grâce de cette délirante comédie du côté de Woodstock en 1969. C'est là que les Tiber, des juifs ashkénaze, ont élu domicile. Leur occupation ? Tenir les rênes d'un motel insalubre et endetté. Pour leur venir en aide, leur fils décide de revenir à la maison. Et de louer leur modeste habitation aux organisateurs du festival de Woodstock. Choc des cultures garanti. Sous couvert de parler de la célèbre manifestation, Ang Lee s'attache surtout à raconter l'Amérique de ces années-là, en plein changement. Répliques hilarantes, comique de situation? le réalisateur s'essaye à un nouveau registre. Et il y excelle une fois encore. Y. Y.
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