La directrice Europe de Facebook part diriger la «Silicon Valley» de Londres

David Cameron lui-même s\'est dit «ravi». Le Premier ministre britannique, qui avait lancé le en novembre 2010 le projet de «Tech City» en novembre 2010 visant à créer l\'équivalent de la Silicon Valley à Londres, s\'est félicité de l\'arrivée de Joanna Shields, l\'actuelle patronne de Facebook pour l\'Europe, le Moyen-Orient et l\'Afrique, à la tête de TCIO, l\'organisation d\'investissement de Tech City (lire le communiqué du 10 Downing Street). Cette anglo-américaine de 50 ans, qui a dirigé le réseau social Bebo (racheté par AOL) et Google Europe avant d\'arriver chez Facebook en 2002, a été nommée «personnalité la plus influente de la high-tech» en Europe par le magazine «Wired» l\'an dernier. Son rôle, lorsqu\'elle entrera en fonction en janvier 2013, sera d\'attirer encore davantage d\'investisseurs étrangers à Tech City, dans l\'Est de Londres, où se sont déjà implantées 3.000 sociétés du numérique, principalement des start-up, qui bénéficient notamment d\'exemptions fiscales. Tech City a l\'ambition de devenir «le centre de l\'innovation en Europe».L\'inspiration de «Paris Capitale numérique» Plusieurs grands noms de la high-tech américaine se sont déjà engagés à s\'implanter sur place, dont Google qui doit créer une plateforme d\'innovation, Intel et Amazon, et plusieurs start-up américaines y ont des bureaux comme AirBnB, Yammer (Microsoft), etc. La Tech City Investment Organisation a été mise sur pied en avril 2011 par le ministère britannique du Commerce et de l\'Investissement et sa mission est de faciliter les investissements étrangers dans ce «cluster», de favoriser le dialogue avec les sociétés de capital-risque non britanniques et d\'accroître la notoriété de Tech City à l\'international. Joanna Shields devient d\'ailleurs également «Business Ambassador» pour promouvoir l\'excellence britannique dans les secteurs du numérique. «Les graines ont été semées à East London pour réussir un cluster dynamique: nous avons l\'infrastructure, la technologie et le talent, il nous faut maintenant accélérer la croissance. Avec le bon coup de fouet, il n\'y a aucune raison que nous ne puissions faire de Londres le lieu numéro un pour la high-tech dans le monde», déclare Joanna Shields. Un job payé 115.000 livres sterling (141.000 euros), plus un bonus de 25.000 livres, rapporte la BBC, sans doute moins que sa rémunération chez Facebook, mais prestigieux. Le projet Tech City a été particulièrement mis en avant pendant les JO et a inspiré le gouvernement pour son projet de «Paris Capitale numérique» présenté par Fleur Pellerin, la ministre déléguée à l\'Economie numérique.  
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.