LCL à l'aube d'une ère

Dix ans après sa privatisation, cinq ans après son changement de marque qui a fait du Crédit Lyonnais LCL, la banque s'apprête à franchir la dernière étape de son émancipation. Le plan de restructuration de la banque, Crescendo 2, arrive à échéance fin 2010. D'autre part, le siège historique du boulevard des Italiens, inauguré en 1878, verra partir tous ses salariés actuels, dont la direction générale, dans quelques mois. Ils se déplaceront, ainsi que leurs collègues des bureaux disséminés dans le quartier des Italiens, dans des immeubles neufs à Villejuif, en zone limitrophe de Paris. L'ancien immeuble de prestige, pour lequel la banque a une option d'achat qu'elle va exercer, accueillera la direction de la banque privée, celle des grandes entreprises et une agence.réduction des coûtsCe déménagement, hautement symbolique, constitue l'un des volets du programme de réduction des charges annoncé en juin 2007. La rationalisation des espaces tant en province (hors agences) qu'à Paris va permettre de réduire de 30 % le volume actuellement occupé. Une mutation qui se traduira par une réduction des coûts de 30 %, soit 40 millions d'euros annuels. En outre, le déménagement se fait sans carton puisque le nouvel immeuble sera estampillé « zéro papier ». LCL s'est engagé dans une réduction systématique du recours au papier : cet été, l'ensemble des dossiers de six millions de clients particuliers ont été numérisés. Dans quelques mois, les documents de la clientèle entreprise subiront le même sort.2010 sera aussi l'aboutissement des deux plans de restructuration de la banque ; le premier, lancé en 2004, quelques mois après le rachat par le Crédit Agricolegricole, s'était traduit par 2.400 suppressions de postes, tandis que le second avait programmé une réduction nette d'effectifs de 3.500 personnes. Comme le souligne Christian Duvillet, directeur général de LCL, « la banque telle qu'elle est aujourd'hui a considérablement évolué par rapport à 2004, même si les valeurs humaines, elles, n'ont pas changé. Mais après 9.000 départs depuis 2003, c'est une bonne partie des effectifs qui a été renouvelée, avec 6.000 recrutements ».priorité à l'innovationL'établissement, qui n'a pas souffert de la crise financière, va donc bientôt préparer l'après Crescendo 2. Christian Duvillet va engager la réflexion sur un nouveau plan stratégique à trois ans (2011-2013). C'était d'ailleurs le thème de réflexion, nommé « Nouveaux Horizons », qui a animé les 360 principaux cadres de la banque ces dernières semaines. Ils ont planché sur les grandes évolutions de la société et de leurs clients, pour sentir le sens du vent. Pour le directeur général de la banque, « l'innovation est au c?ur des valeurs de l'entreprise. Après le changement de marque en 2005, nous devons nous tourner encore plus vers nos clients en privilégiant la modernit頻. En attendant de connaître les grandes lignes du plan, la banque, qui a innové cette année en lançant le service bancaire à la carte, la carte de crédit personnalisable ou l'assurance « tous portables » pour l'équipement de toute la famille, prévoit d'autres innovations pour 2010. nTexte exergue surlignableDio odignibh ea faccum quatue feugait praessi blam, sum nit ilis dit at, ver se
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