Les dates qui ont compté

STRONG>19 janvier : Kraft avale CadburyL'américain Kraft rachète le confiseur britannique Cadbury après quatre mois de pourparlers et une rallonge de 1,7 milliard d'euros pour proposer un prix final de 13,6 milliards d'euros. Kraft devient le nouveau leader mondial de la confiserie, grâce à un chiffre d'affaires d'environ 34 milliards d'euros et une part de marché de 14,9 %, juste devant l'américain Mars (M&M's, Twix, Bounty...) et ses 14,8 %. 7 avril : alliance stratégique entre Renault-Nissan et DaimlerDaimler (Mercedes et Smart) prend une participation de 3,1 % dans Nissan et 3,1 % dans Renault. De leur côté, le français et le japonais entrent dans le capital de Daimler à hauteur de 1,55 % chacun. L'accord concerne essentiellement les petites voitures. Les futures Smart et Twingo, qui verront le jour à partir de 2013, seront conçues sur une plate-forme commune. 20 avril : « Deepwater Horizon » s'enflammeC'est le début d'un long calvaire pour l'écosystème du golfe du Mexique, les populations locales et pour le pétrolier BP qui louait la plate-forme utilisée pour forer le puits maudit de Macondo. La major mettra plus de trois mois pour colmater la fuite, celle-ci entraînant la plus importante marée noire de l'histoire des États-Unis. Le directeur général de BP, Tony Hayward, multiplie les bévues, ce qui lui coûtera son poste. Il est remplacé par l'Américain Bob Dudley, à qui revient la lourde tâche de restaurer l'image du groupe aux États-Unis et de gérer la question des indemnisations. 5 juillet : l'affaire Bettencourt devient aussi une affaire L'Oréalcute;alQuand un actionnaire de L'Oréalcute;al porte plainte contre X pour abus de biens sociaux, il fait basculer le leader des cosmétiques dans l'affaire Bettencourt. Cette plainte vise à dénoncer un contrat qui lie François-Marie Banier au groupe, garantissant au photographe un revenu annuel de 700.000 euros. On découvre par ailleurs que l'ancien directeur général du groupe, Lindsay Owen-Jones, a, lui aussi, profité des largesses de la milliardaire (plus de 100 millions d'euros). Mais l'actuel patron, Jean-Paul Agon, met fin en septembre au contrat de François-Marie Banier. 4 octobre : Sanofi-Aventis lance son OPA sur GenzymeLa tentative de mariage à 18,5 milliards de dollars entre le labo tricolore avec la biotech américaine a été prolongée jusqu'au 21 janvier. Mais après des mois de tergiversations, l'opération, qui serait la plus grosse du patron de Sanofi et crédibiliserait sa stratégie de diversification, est en bonne voie. La solution viendra vraisemblablement d'une légère hausse du prix (69 dollars par action) assorti d'un complément financier lié aux performances du médicament Campath. 23 octobre : LVMH se renforce dans le capital de HermèsLVMH s'invite par surprise à hauteur de 17,1 %, puis se renforce en décembre en franchissant le seuil des 20 (20,21 %), dans le capital d'Hermès. Son PDG Bernard Arnault, qui rêve de s'offrir cet emblème du luxe depuis des années, annonce des ambitions pacifiques mais son montage financier par « equity swap » déclenche une enquête de l'Autorité des marchés financiers. Hermès organise sa riposte. En plus de son organisation en commandite, qui assure à la famille le contrôle de l'entreprise, le groupe veut créer un holding non coté qui réunirait plus de 50 % du capital. Ce qui nécessite une dérogation de l'AMF, qui devrait être donnée ou non dans la première quinzaine de janvier 2011. 9 novembre : les grands programmes aéronautiques à la peineBoeing suspend les essais en vol du B787 après l'incendie constaté sur l'un des appareils. À trois mois de sa première livraison tant attendue après trois ans de retard, Boeing essuie un nouveau report. Les grands programmes aéronautiques n'ont pas été à la fête en 2010. Alors qu'Airbus commençait enfin à reprendre le contrôle de la production de l'A380, de sérieux problèmes du moteur de Rolls Royce retardent à nouveau les livraisons. Airbus a par ailleurs annoncé en 2010 le premier retard de l'A350, prévu non plus mi-2013, mais au second semestre. 18 novembre : GM fait son come-back sur les marchésGM s'introduit en bourse à la suite de sa faillite retentissante. Le géant de Detroit doit sa survie à une aide très controversée de 49,5 milliards de dollars, injectée par l'État fédéral moyennant une... nationalisation en bonne et due forme. Tout un symbole pour une entreprise qui fut longtemps le symbole du capitalisme pur et dur ! Après presque 90 milliards de dollars de déficit cumulé, le constructeur a renoué avec les profits en 2010 grâce à un bilan délesté de tous les « mauvais » actifs. La firme a réduit drastiquement les emplois, fermé des usines et supprimé quatre marques de son portefeuille (Pontiac, Saturn, Hummer et Saab). GM n'en continue pas moins de perdre des parts de marché outre-Atlantique. 11 décembre : l'État boucle une augmentation de capital partielle pour ArevaAprès dix-huit mois d'atermoiements, l'État, actionnaire à 91 % d'Areva, présente au conseil du groupe nucléaire une augmentation de capital s'élevant à 900 millions d'euros, contre 3 milliards prévus initialement. Areva accueille son premier actionnaire étranger, le fonds souverain du Koweït, mais le fonds du Qatar et l'industriel japonais Mitsubishi, également candidats, sont écartés. EDF reste en embuscade.
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