Climat : pour l'ONU de l'environnement

Active et souvent surprenante, la diplomatie de la France en matière de climat ne laisse pas le reste de la planète indifférente. Mardi, du haut de la tribune de l'ONU, Nicolas Sarkozy a démontré sa détermination en proposant aux chefs d'État des principales économies, qui représentent 80 % des émissions de CO2, de se retrouver à la mi-novembre pour insuffler un élan aux négociations sur le climat. Mais il a également surpris en exhumant l'idée d'une organisation mondiale de l'environnement, connue pour être une proposition très française, intéressante mais inattendue dans le contexte de ce sommet sur le climat. Surprenante aussi la lettre adressée à Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, par laquelle le président français réaffirme son soutien à une taxe carbone applicable aux produits importés par l'Europe de pays qui ne souscriraient pas au futur accord de Copenhague.respect des engagementsReconnu comme un bon élève pour le respect de ses engagements de réduction des émissions de CO2 dans le cadre du protocole de Kyoto, l'Hexagone peine parfois à emporter une pleine adhésion en raison du poids du nucléaire dans sa palette énergétique. L'image de l'atome reste controversée dans certains pays.L'an passé, la France, qui assurait la présidence de l'Union européenne, a toutefois gagné des points en bouclant dans les temps le paquet énergie climat. Un défi vu les réticences de certains pays de l'Est. L'accord a permis aux Vingt-Sept de se présenter en bon ordre lors de la conférence onusienne de Poznan sur le climat en décembre dernier. L. C.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.