Antoine Bernheim tire sarévérencechezGenerali

Vendredi, Generali connaîtra le nom de son nouveau président. Son premier actionnaire Mediobanca, réunit son comité des nominations qui doit choisir treize des quinze administrateurs de l'assureur italien, selon une source proche de la banque, confirmant une information de l'AFP. La banque d'affaires italienne, qui détient 14,7% de Generali, va ainsi proposer les noms d'administrateurs. Ceux-ci seront ensuite nommés lors de l'assemblée générale de l'assureur le 24 avril prochain. Ensuite, ils désigneront entre eux celui qui deviendra président du «Lion de Trieste». «Il y a un consensus entre les actionnaires pour qu'Antoine Bernheim ne soit plus le président exécutif» explique cette source proche ajoutant qu'il faut «le conserver quelque part dans le groupe». A priori, le charismatique patron français tirera donc sa révérence après huit ans à la tête de l'assureur. Mais le groupe et ses actionnaires souhaitent le faire en douceur et avec la manière pour ménager sa susceptibilité. Ainsi, un hommage fort devrait lui être rendu. «C'est un effort psychologique trop dur pour moi de penser à quelqu'un d'autre que Bernheim à la tête de Generali. C'est trop difficile pour moi», avait déclaré Vincent Bolloréeacute;, un des principaux actionnaires de Mediobanca et soutient d'Antoine Bernheim, la semaine passée. S'il l'accepte, le président de Generali pourrait ainsi rester président d'honneur ou conserver un poste honorifique du même genre.Restera ensuite à savoir qui sera désigné comme son successeur. Le nom le plus souvent cité est celui de Cesare Geronzi, l'actuel patron de Mediobanca. Mais celui de Giovanni Perissinotto, l'un des deux directeurs généraux de Generali est aussi avancé. Il aurait notamment les faveurs d'Alberto Nagel, le directeur général et actionnaire de Mediobanca, qui ne souhaite pas voir son président Cesare Geronzi partir chez Generali. Car si ce dernier quittait Mediobanca, il faudrait que la banque d'affaires italienne trouve un nouveau président qui puisse faire le consensus entre les dirigeants et les actionnaires français et italiens. Un choix encore subtil puisque Mediobanca est au centre du capitalisme italien. M.Pe.crédit photoLégende en verlag condensé ble
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