L'OM au pied de la montagne milanaise

footballPour atteindre les huitièmes de finale de la Ligue des champions, l'OM va devoir jouer les alpinistes. Sans cordage ni baudrier, mais avec la peur du vide. Au programme?: deux ascensions vertigineuses. Le Milan AC ce soir, puis le Real Madrid dans une quinzaine de jours. Des sommets de prestige que la cordée phocéenne va devoir gravir sans encombre. Dans l'espoir de réintégrer le gratin continental. Troisièmes de leur groupe, les hommes de Didier Deschamps n'ont plus vraiment le choix. Sur la pelouse de San Siro, seule l'odeur de la victoire sera enivrante. Tout autre résultat plomberait les ambitions marseillaises, même si un match nul entretiendrait un rêve frivole.« Il ne faut pas calculer, lance le milieu de terrain Fabrice Abriel. On va essayer de faire une bonne entame pour faire rapidement la différence. Il faut qu'on soit dans l'action et pas dans la réaction. On attaquera tout en sachant que ce genre d'équipe est toujours difficile à man?uvrer. » Les vice-champions de France ont pu le vérifier lors du match aller. Solides et disciplinés, ils se sont fait surprendre à deux reprises par l'inusable Filippo Inzaghi. Résultat, une défaite 2-1 et la sensation d'avoir laissé filer une belle occasion. Car le Milan s'était présenté vacillant sur la Canebière. Mais, depuis, les troupes de Leonardo ont retrouvé de leur superbe et restent sur une série de 9 matches sans défaite toutes compétitions confondues.« C'est vrai que nos derniers résultats sont positifs, reconnaît l'entraîneur lombard. Mais quand on parle d'un match entre Milan et Marseille, c'est un peu à part en raison de l'histoire qu'il y a entre les deux clubs. »« ambitieux »Les souvenirs de la grande époque sont encore bien présents dans les esprits marseillais. Toutefois, les joueurs refusent d'avancer dans l'ombre des Basile Boli et consort, vainqueurs de la Ligue des champions 1993 face au Milan. À l'évocation de leur adversaire italien, ils s'efforcent de chasser les étoiles qui scintillent dans leurs yeux. « On n'en est plus à ce stade. On les respecte, mais on ne les admire pas. C'est pour ça qu'on peut être ambitieux », assure Abriel. De la parole aux actes, il n'y a souvent qu'un pas. Gare au ravin? Alexandre Jaquin
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