« Les États-Unis sont une exception »

Hubert Patricot, président de CCE EuropePourquoi un tel revirement de Coca-Cola ?Attention, il faut lire les deux volets de l'annonce. Le rachat de Coca-Cola Entreprise (CCE) en Amérique du Nord s'accompagne de la reconnaissance de la performance de CCE en Europe et de son ancrage ici comme embouteilleur principal et indépendant. En reprenant l'activité embouteillage, possédée par Coca-Cola Company, en Suède et en Norvège, puis en Allemagne dans dix-huit à trente-six mois, nous passons de 7 à 8 milliards de dollars de chiffre d'affaires. Les États-Unis, qui ne représentent que 20 % du chiffre d'affaires total de Coca-Cola Company sont donc devenus l'exception qui confirme la règle.Pourquoi une exception ?C'est historique. Là-bas, par exemple, c'est Coca-Cola Company qui produit et distribue la marque de jus de fruits Minute Maid ou les fontaines à soda pour les restaurants, alors que ce sont les embouteilleurs qui s'en chargent partout ailleurs. Du coup, deux structures de vente coexistent. En face, le système de distribution s'est énormément concentré ces dernières années. D'où l'intérêt de parler d'une seule voix.N'est-ce pas aussi une question d'opportunité financière ?Je ne crois pas car cela a été préparé en amont depuis plusieurs mois et accepté immédiatement par les deux actionnaires, contrairement à ce qui s'était passé chez notre concurrent. Propos recueillis par S. L.
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