Renault hésite à sortir Lada de l'ornière

cite>Renault s'est-il embourbé sur la route notoirement difficile menant au marché russe ? Les actionnaires du russe AvtoVAZ (constructeur des fameuses Lada) vont signer aujourd'hui un plan de sauvetage pour le groupe au bord de la faillite. Renault, qui a payé 1 milliard de dollars pour entrer à 25 % dans AvtoVAZ, va devoir répondre à la demande du Kremlin de s'engager davantage. Début octobre, Vladimir Poutine avait menacé de diluer la part de Renault si ce dernier ne renflouait pas les caisses du groupe, alors que le gouvernement a déjà injecté plus de 1 milliard d'euros pour sauver les 100.000 emplois et toute la ville de Toliatti. Ce mois-ci, le ton côté russe s'est fait nettement plus engageant, à travers le vice-Premier ministre, Igor Chouvalov. Ce dernier a suggéré à Renault de prendre le contrôle d'AvtoVAZ. Mardi, il a précisé que de ces négociations à Paris dépendra le futur d'AvtoVAZ. Renault est entré dans AvtoVAZ à la fin 2007, alors que la Russie était en passe de devenir le plus gros marché automobile européen. La crise a bouleversé la donne, avec une plongée des ventes de 60 % cette année. Le constructeur russe, dont les voitures résistent mal à la concurrence étrangère, se débat désormais avec une dette de 2 milliards de dollars. Renault a pour l'instant refusé d'investir davantage de capitaux dans AvtoVAZ, proposant à la place de partager davantage de technologies et de savoir-faire avec son partenaire russe. Emmanuel Grynszpan, à Moscouautomobile
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