L'OMX de Stockholm tire son épingle du jeu en 2010

L'honneur est sauf. En dépit de la baisse de 0,28 % à 3.900,39 points enregistrée vendredi, la troisième consécutive, le CAC 40 est finalement parvenu à préserver le seuil des 3.900 points. Il affiche un nouveau gain hebdomadaire de 0,85 %, soit le quatrième consécutif. Au cours de clôture de vendredi, il n'est plus qu'à 36 points de son niveau du 31 décembre 2009 (3.936,33 points) mais reste tout de même à 187,79 points de son plus haut annuel touché en séance le 11 janvier 2010 à 4.088,18 points.Faut-il déduire des trois dernières séances de la semaine que le rally de fin d'année est terminé ? Pas obligatoirement. Si les progressions de lundi et mardi dernier ont été animées par un vrai vent d'optimisme de la part des investisseurs, motivées par ailleurs par des indicateurs économiques encourageants et enfin agrémentées de facteurs techniques en raison des traditionnels nettoyages de portefeuille de fin d'année, la tendance de fin de semaine s'est réalisée dans un marché particulièrement creux. Les volumes échangés sur le CAC 40 mercredi, jeudi et vendredi n'ont totalisé que 3,9 milliards d'euros contre 4,6 milliards sur les deux premières séances de la semaine.À ce stade, le CAC 40 enregistre toujours un recul de 0,91 % par rapport au début de l'année. Alors que la devise européenne a glissé de 8,4 % face au billet vert depuis le début de l'année et s'est échangée en moyenne contre 1,32 dollar, il est intéressant de souligner que les performances (en euro) des grands indices mondiaux font état d'un bilan contrasté. Contre toute attente, ce ne sont pas les marchés émergents qui tirent leur épingle du jeu. A titre d'exemple, le Shanghai Composite s'inscrit en baisse de 2,67 % depuis le début de l'année. Marché refugeLa vraie surprise vient en fait du Vieux Continent. Avec une hausse de 39,11 %, l'OMX de Stockholm, qui a profité de son statut de « marché refuge » en Europe durant la crise de la dette souveraine, enregistre la plus forte progression des indices occidentaux. En hausse respectivement de 18,47 % et 15,94 %, les indices allemand et anglais ne sont pas en reste puisqu'ils ne sont qu'à quelques encablures des marchés américains. Ces derniers ont été en moyenne le meilleur parti pour un investisseur européen si l'on sait que le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq ont enregistré des croissances comprises entre 20 et 30 %. Reste à savoir maintenant à quelle région profitera la tendance 2011 ?
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