Les dates qui ont compté

STRONG>8 janvier : le Royaume-Uni vise 32 GW d'éolien offshore en 2020Le Crown Estate, domaine royal propriétaire des côtes britanniques, attribue à plusieurs groupes européens neuf sites pour y installer quelque 6.400 éoliennes en mer dans les 10 prochaines années. Installées notamment par RWE, E.ON, Centrica, Scottish and Southern Energy, Iberdrola, Vatenfall, EDP Renovaveis, Enerco, Statoil, Siemens ou Fluor Corp. pour un investissement estimé à 100 milliards de livres, elles devraient fournir à terme un quart de la demande nationale en énergie et créer 70.000 emplois. Un réseau de câbles sous-marins sous la mer du Nord et la mer d'Irlande doit compléter le dispositif. 24 mars : la Chine, premier investisseur dans les énergies propres L'ONG Pew Charitable Trusts publie un rapport qui place la Chine au premier rang mondial en matière d'investissements dans les « cleantech ». Avec 34,6 milliards de dollars, l'empire du Milieu a investi en 2009 près de deux fois plus que les États-Unis (18,6 milliards de dollars). La Chine s'est fixé un objectif de 15 % d'énergies renouvelables dans son mix énergétique d'ici à 2020. 13 avril : la France dévoile son plan pour la voiture « décarbonée » L'État signe avec des collectivités locales et les constructeurs Renault et PSA une « charte d'engagement » pour la voiture décarbonée. Les infrastructures de recharge seront déployées en priorité dans 12 agglomérations pilotes, 50.000 voitures électriques sont commandées par un groupement d'achat, un bonus de 5.000 euros est instauré jusqu'en 2012 pour tout achat d'une voiture électrique. Et le 17 décembre, Paris et l'Ile-de-France lancent le projet Autolib de voitures électriques en libre service avec la Blue Car de Bolloréeacute;. 5 juillet : le projet Transgreen sous ?la Méditerranée est lancé Inscrite dans le Plan solaire méditerranéen (20 gigawatts d'électricité renouvelable d'ici à 2020), l'initiative Transgreen est officiellement lancée par la France. Ce projet de super réseau de câbles électriques sous-marins destinés à transporter une partie de l'énergie renouvelable produite au Sud vers les pays du nord de la Méditerranée devrait coûter de 6 à 8 milliards d'euros. Il regroupe de nombreuses entreprises essentiellement françaises autour d'EDF et complète l'initiative Desertec d'origine allemande qui vise 100 GW pour 400 milliards d'euros en 2050. 12 juillet : la loi Grenelle 2 est promulguéeLa boîte à outils du Grenelle de l'environnement impose aux entreprises la réalisation d'un bilan carbone et étend l'obligation d'information sur les impacts sociaux et environnementaux de leurs activités aux entreprises non cotées. Elle définit aussi de nouvelles normes thermiques pour les bâtiments neufs, dédie une enveloppe financière à la voiture électrique, prévoit l'expérimentation de l'affichage carbone des produits et crée les trames vertes et bleues. 2 octobre : le chinois Goldwind entre à la Bourse de Hong KongLe numéro 2 chinois et numéro 5 mondial de l'éolien lève 916 millions de dollars et son titre bondit de 11 %. La même semaine, son rival Ming Yang s'introduit plus modestement à Wall Street, où il perd 5,4 % dès le premier jour. L'un et l'autre ont connu depuis des évolutions décevantes mais le numéro 1 chinois de l'éolien Sinovel va à son tour essayer de lever 525 millions de dollars sur le marché de Shanghai. Avec 13 GW de capacité supplémentaire installés en 2009, la Chine est le premier marché mondial de l'éolien. 29 octobre : le protocole de Nagoya sur la biodiversité votéLa dixième conférence de l'ONU sur la diversité biologique s'achève à Nagoya (Japon) avec la signature d'un protocole pour l'accès et le partage des avantages tirés de l'exploitation des ressources génétiques. ?Ce « protocole de Nagoya » organise la rétribution des pays possédant des ressources génétiques utilisées par les entreprises, notamment ?dans la chimie ou l'agriculture. 3 novembre : Enel rate l'introdution de sa filiale Green Power (EGP)C'est la plus grosse introduction en Bourse en Europe depuis 3 ans. Mais en dépit de la décote concédée sur ses titres et d'un prix d'introduction abaissé, l'énergéticien italien ne parvient à lever que 2,25 milliards d'euros sur les Bourses de Milan et de Madrid pour sa filiale « énergies renouvelables », soit 20 % de moins qu'espéré. L'action a démarré en baisse à sa cotation. Les investisseurs auraient notamment sanctionné le projet d'Enel d'utiliser ces fonds pour réduire sa dette liée au rachat de l'espagnol Endesa, plutôt que pour développer ses activités dans les énergies renouvelables. 11 décembre : Cancún restaure la confiance dans les négociations sur le climatUn an après le décevant sommet de Copenhague, la conférence sur le climat de Cancún a restauré la crédibilité des négociations de l'ONU. Un fonds vert et un centre de technologie pour le climat ont été créés pour aider les pays du Sud. Le mécanisme de lutte contre la déforestation a été lancé. Mais beaucoup reste à faire pour sauver le climat.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.