Comment rendre la France encore plus belle aux yeux des investisseurs ?

Ne pas se reposer sur ses lauriers. Si avec 782 projets d'investissements étrangers recensés en 2010, la France enregistre une année record, elle le doit à une politique volontariste. Le très attractif crédit d'impôt recherche couplé par exemple avec les allègements de charges sur les heures supplémentaires ou l'annonce de la réforme de la taxe professionnelle sont autant de signaux envoyés aux entreprises étrangères pour les attirer en France. Les perspectives ouvertes par le projet du Grand Paris ou les investissements du grand emprunt en sont d'autres. Le Conseil stratégique de l'attractivité a ainsi arrêté une série de nouvelles mesures. Nouvelle organisationLes premières visent à faciliter la mobilité et le séjour en France des dirigeants et des salariés étrangers, ainsi que de leurs familles. Un guichet unique pour l'accueil des impatriés - l'office français de l'immigration et de l'intégration - sera chargé de traiter l'ensemble des données nécessaires à l'exercice d'une activité professionnelle en France et à l'installation sur le territoire nationale. Cette nouvelle organisation, qui donne un rôle central à l'OFII -, sera d'abord expérimentée dans trois départements (Paris, Rhône et Hauts-de-Seine) avant d'être généralisée. Par ailleurs, l'offre d'enseignements dispensés aux enfants de salariés étrangers sera étoffée. D'ici à 2013, les académies dépourvues de sections internationales seront toutes dotées d'une section anglais. Ces mesures en faveur des dirigeants et salariés étrangers s'ajoutent à celles prises en 2008 dans le cadre de la LME, en particulier celles sur le régime fiscal des impatriés qui en ont bénéficié 8.689 en 2009. Le second axe des mesures présentées mardi tient à la sécurisation des investissements. Un service d'accueil fiscal unique sera créé d'ici à la fin de cette année. Il aura notamment pour mission de délivrer toute information de nature fiscale concernant un projet d'investissement en France, de procéder à des simulations fiscales pour que l'entreprise puisse connaître les charges qui lui incomberaient. Les entreprises pourront solliciter du fisc une prise de position officielle sur ces questions fiscales. Ce rescrit engagera l'administration. Anne Eveno
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