Le chômage technique revient dans les usines

utomobileL'industrie automobile européenne va mieux. Mais, sauvée par les primes à la casse, elle n'est pas sortie du marasme pour autant. Et le chômage technique, qui avait pratiquement disparu à la fin du printemps après une phase brutale de déstockage, refait son apparition. L'usine Renault de Sandouville (Laguna, Espace, Vel Satis), qui tournait normalement depuis juin, renouera avec ses vieux démons le mois prochain. Deux semaines de fermeture sont programmées. Et Douai (Scénic) s'arrêtera la dernière semaine d'octobre, ainsi que quatre jours épars de mi- octobre à début novembre. Chez PSA, neuf jours d'arrêt sont prévus le mois prochain sur une des lignes (C6, Coupé 407, 607) à Rennes. En Espagne, Nissan a annoncé un plan de chômage technique à Barcelone (utilitaires, 4×4, pick-ups) concernant 1.948 salariés (vingt-sept jours chacun), d'octobre à mars 2010. Et 600 salariés d'Opel, à Figueruelas (monospace Opel Meriva), seront aussi frappés de novembre à mars 2010. En Allemagne, Mercedes (Daimler) a dernièrement avoué que 41.000 de ses 160.000 salariés subissaient des arrêts de production. Près de 60 % des 5.800 employés de l'usine de Rastatt (Classe A et B) seront au chômage partiel jusqu'à la fin de l'année, selon « Automobilwoche ». Porsche doit chômer dix-huit jours d'ici à la fin de 2009 à Zuffenhausen. Et l'équipementier Bosch veut réduire la durée du travail de 100.000 salariés.Ces mesures se doublent de nouveaux plans de suppressions de postes chez les constructeurs. En dehors de la restructuration prévue par Magna chez Opel, qui pourrait toucher 11.000 personnes, près de 3.000 emplois seraient menacés chez Daimler à Sindelfingen et 2.000 à Brême, selon la presse allemande. primes revues à la baisseLa situation pourrait se détériorer avec la fin ou la baisse des primes à la casse. En France, le gouvernement réduira leur montant de 1.000 à 700 euros au 1er janvier, puis à 500 euros au 1er juillet 2010, a indiqué François Fillon au « JDD », les bonus baissant, pour leur part, de 700 à 500 euros pour les véhicules émettant entre 96 et 115 g de CO2 au kilomètre, de 200 à 100 euros pour des émissions entre 116 et 125 g.
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