L'événement de l'année

Le 5 octobre, peu avant 10 heures, c'est la foire d'empoigne au palais de justice de Paris. Une trentaine de cameramen attendent Jérôme Kerviel. Une heure plus tard, l'ancien trader le plus célèbre du monde, accusé d'avoir fait perdre 4,9 milliards d'euros à la Société Généralecute; Générale en prenant des positions d'environ 50 milliards au nez et à la barbe des services de contrôle, est condamné à 5 ans de prison, dont 3 fermes, et à 4,9 milliards d'euros de dommages et intérêts. Une décision qui provoque un tollé en France. Plus que la peine de prison, c'est le montant surréaliste des dommages qui choque l'opinion. Malgré les défaillances à répétition de son contrôle interne, sanctionnées par la Commission bancaire, la Société Généralecute; Générale est blanchie. Kerviel est désigné comme « l'unique concepteur, initiateur et réalisateur du système de fraude ». La loi exige donc qu'il répare l'intégralité du dommage qu'il a causé. Mais la banque est presque trop bien servie : la sévérité de la condamnation pousse Kerviel à faire immédiatement appel. Les deux parties se retrouveront donc devant la Cour d'appel fin 2011, voire début 2012. B. J.
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