Le mariage PartyGaming-Bwin lance la consolidation des paris en ligne

Première opération de consolidation d'envergure dans les jeux d'argent sur Internet. Bwin et PartyGaming ont annoncé jeudi leur rapprochement, donnant naissance au premier opérateur de paris sportifs et de jeux d'argent coté sur le marché. Bwin sera retiré de la Bourse autrichienne pour rejoindre PartyGaming à la Bourse de Londres. Ensemble, les deux opérateurs forment un groupe valorisé 2,4 milliards d'euros, qui génère un chiffre d'affaires de 682 millions d'euros et un résultat brut d'exploitation (Ebitda) de 196 millions. Les économies devraient atteindre 55 millions d'euros par an. La fusion sera bouclée au premier trimestre 2011. Bwin emploie 1.600 personnes et PartyGaming 1.300. Le siège de Bwin, doté de 860 salariés, sera « pour des raisons fiscales » selon un porte-parole, déplacé à Gibraltar où se trouve PartyGaming. La nouvelle entité, dont les deux marques se sont lancées sur le marché français, creuse l'écart avec ses rivaux. Mangas Gaming (Betclic, Everest Poker...), le conccurent qui appartient à Stéphane Courbit, génère un chiffre d'affaires de 300 millions d'euros en Europe. Ce mouvement intervient au moment où les paris en ligne s'ouvrent à la concurrence partout en Europe, comme cela a été le cas en France en juin. Aujourd'hui, le marché est très éclaté et une kyrielle d'opérateurs ont débarqué sur le sol français. Conquérir les États-UnisLa fusion de PartyGaming et de Bwin pourrait bien être la première d'une longue série. « L'objectif est d'avoir une plus grande échelle pour conquérir de nouveaux marchés, en premier lieu les États-Unis », explique Bwin. Outre-Atlantique, le secteur est toujours resté fermé. Mais jusqu'en 2006, les opérateurs y prospéraient tranquillement, et PartyGaming y réalisait même 70 % de son chiffre d'affaires. Il y a quatre ans, le gouvernement a fait passer une loi pour bloquer les transactions financières, coupant ainsi les robinets. Selon le « New York Times », le Congrès songe à ouvrir à la concurrence le casino et le poker sur Internet. Ce qui permettrait de taxer ces activités et de renflouer les caisses de l'État. Le montant des rentrées fiscales atteindrait 42 milliards de dollars sur dix ans. Sandrine C
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