Coriolis muscle son réseau de points de vente

télécomsMalgré la concurrence d'Internet, la boutique reste incontournable dans la vente de téléphones mobiles et de forfaits. SFR réalise par exemple 40 % de ses ventes dans ses magasins. Et Free envisage d'ouvrir lui aussi un réseau de points de vente s'il obtient la quatrième licence de téléphonie mobile. « Outsider », comme il se définit lui-même, Pierre Bontemps, le président de Coriolis, a aussi fait des boutiques une priorité de son groupe de télécoms. « Nous avons passé la barre des 315 magasins Téléphone Store, contre 250 l'an dernier à pareille époque, et nous avons créé une école de formation pour les 800 vendeurs du réseau », explique-t-il.Opérateur mobile virtuel (MVNO) depuis 2005 louant son réseau à SFR, Coriolis réalise la moitié de ses ventes de téléphones en boutique. « Le magasin est essentiel, ne serait-ce que pour faire la démonstration au client des fonctionnalités des terminaux, en particulier des smartphones », indique le patron de Coriolis, qui entend poursuivre le développement de son réseau composé de vendeurs indépendants qui adoptent l'enseigne Téléphone Store. « Le groupe Coriolis est profitable, n'est pas endetté et peut financer de la croissance, interne et externe », assure Pierre Bontemps. Il vise notamment des acquisitions de grossistes de matériel mobile et informatique. table ronde avec L'arcepComme ses confrères de l'association Alternative Mobile, qui regroupe huit opérateurs virtuels, Pierre Bontemps espère une application de l'avis rendu l'an dernier par l'Autorité de la concurrence pour faciliter le développement de son activité. « Nous attendons plus. Nous avons récemment proposé à l'Autorité de régulation des télécoms [Arcep] qu'elle organise une table ronde pour faire avancer le dossier », indique Pierre Bontemps. « Comme les opérateurs de réseau, nous payons la taxe pour financer l'audiovisuel public mais nous n'avons pas les mêmes avantages : durée de la licence, liberté d'acquisition ou de cession de base clients », se plaint le président de Coriolis. L'attribution de la quatrième licence pourrait résoudre une partie des problèmes : le nouvel entrant doit prendre devant l'Arcep des engagements sur les conditions d'accueil des MVNO. O. Pi.
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