Le choix de DSK

L'heure du choix approche. Dominique Strauss-Kahn devra dire en 2011 s'il reste au FMI jusqu'à la fin de son mandat, prévue en 2012, où s'il l'interrompt pour disputer les primaires de désignation du candidat socialiste à la présidentielle.Champion de la gauche dans les sondages, DSK n'est pourtant pas attendu comme un sauveur à Paris. Pour la gauche radicale, mais aussi pour certains de ses futurs adversaires aux primaires, comme Arnaud Montebourg, il incarne l'austérité des plans de rigueur européens imposés par le FMI. Décidés à ne pas se soumettre à son bon vouloir, plusieurs socialistes sont déjà partis en campagne pour les primaires : Ségolène Royal s'est officiellement lancée fin novembre. François Hollande se prépare pour le mois de mars. Et Martine Aubry pourrait être tentée, malgré le « pacte » de non-agression conclue avec Dominique Strauss-Kahn. Le départ de DSK, avant ou après le terme de 2012, ouvrira sa succession à Washington. Dominique Strauss-Kahn estime que le futur patron du Fonds monétaire international ne doit pas être originaire d'Europe ou des États-Unis. H. F.
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